Des raretés, parfois d'avant-guerre, dont le montant pourrait flirter avec les 20 millions d'euros.
C'est dans les hangars de l'aéroport d'Orly, en France, que dort la dernière prise de guerre d'Artcurial. Des bolides rétro qui pourraient battre des records aux enchères, à l'instar d'une Alfa Romeo de 1939, éditée à moins d'une cinquantaine d'exemplaires, et dont seulement cinq ont été conçus par le carrossier italien Touring.
"L'estimation se situe entre 16 et 22 millions d'euros", note Matthieu lamoure, responsable automobile chez Artcurial. "C'était la voiture d'avant-guerre la plus rapide, et la ligne est absolument incroyable - donc oui, c'est le prix de l'exception".
Une Aston Martin de 1962 , elle, est estimée à près d'un million d'euros. Une somme à multiplier par quatre pour espérer repartir au volant d'une Maserati de 1953. Autre rareté, italienne, qui fera rêver les collectionneurs : la Serenissima Spyder qui se trouvait sur la ligne de départ des "24 Heures du Mans", il y a tout juste 52 ans.
Mais il faudra attendre le mois de février pour que la vente ait lieu, lors du prochain salon Rétromobile de Paris.