Cette année encore, le salon de l'automobile de Bruxelles fait la part belle aux voitures de luxe. Dans le pavillon Dream Cars, 40 véhicules sont exposés. De la Bentley d'époque aux Ferrari rouges vives, il y a de quoi captiver les passionnés. Et parmi elle, la Krugger FD qui s'inspire clairement des voitures de courses des années 1930, avec une petite touche futuriste.
Mais malgré les prix pouvant s’élever jusqu'à 2 millions d'euros, l'industrie ne s'attend pas à ce que la demande ralentisse.
Des voitures respectueuses de l'environnement
Evidemment, les véhicules propres prennent une place importante, en réponse aux préoccupations environnementales et aux marches pour le climat organisées dans le monde entier. Mercedes a pour ambition de devenir une entreprise totalement neutre en CO2 d'ici à 2039.
L'Union européenne a annoncé vouloir atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Pour autant, le moteur à combustion est loin d'être mort.
Le mystère Brexit
Un autre facteur qui pourrait perturber l'industrie est le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Des questions subsistent quant à la manière dont le commerce entre l'UE et la Grande-Bretagne fonctionnera après le Brexit.
Mais Peter Gemoets s'attend à ce que l'impact se fasse sentir principalement sur le marché britannique lui-même : "85 % des Mazdas vendues en Europe sont importées par les ports d'Anvers et de Zeebrugge en Belgique, et environ 15 % à Barcelone pour les pays du sud ", explique-t-il. "Cela signifie donc que pour le marché local britannique, le Brexit influencera bien sûr le marché local, mais il n'aura pas une influence énorme sur le marché européen en tant que tel".
Un salon pour les citadins
Le salon pense également aux citadins et présente des solutions de micro-mobilité écologiquement responsables.
Les organisateurs ont de grands espoirs pour 2020 : répéter le succès de l'exposition de 2019, qui a vu plus de 542 000 visiteurs. Le salon de l'automobile de Bruxelles fermera ses portes ce dimanche.