Interview avec Pablo Servigne sur la "collapsologie" au FIFDH de Genève

Interview avec Pablo Servigne sur la "collapsologie" au FIFDH de Genève
Tous droits réservés Euronews
Tous droits réservés Euronews
Par Frédéric Ponsard
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le chercheur Pablo Servigne et le concept de collapsologie au FIFDH de Genève, entre urgence citoyenne et climatique, du local au global.

PUBLICITÉ

Le FIFDH (Festival International du Film sur les Droits Humains) de Genève, parmi les nombreuses thématiques proposées, a mis au cours d'un débat l'accent sur l'urgence climatique et citoyenne pour notre planète.

L'invité principal a été Pablo Servigne, chercheur, auteur et inventeur du terme "collapsologie", ou comment se préparer à un autre monde, après l'effondrement de celui-ci.

Pablo Servigne :"Le climat, c'est un paramètre important, il y a des effondrements dans la bioversité, dans les populations d'animaux, de sytème... et puis il y a toutes les tensions géopolitiques, la question des ressources, du pétrole, du nucléaire et de la finance, extrêmement fragile."

Et il poursuit :

"On le voit aujourd'hui avec le coronavirus qui est un événement ponctuel mais qui radiographie notre fragilité, la vulnérabilité de notre monde, ce monde moderne interconnecté avec des flux tendus, et une économie paradoxalement puissante et fragile."

Le film Aquarela de Victor Kossakovsky devait servir d'illustration au débat, mais n'a pu être projeté en public, à cause de l'interdiction du au coronavirus.

Un film puissant sur l'eau et les dangers que le réchauffement implique.

Pablo Servigne :"Ce que l'on découvre aujourd'hui, c'est que l'on peut être catastrophiste, c'est-à-dire de penser, ressentir la fin du monde ou la fin d'un monde, et être tourné vers l'action, ver s un désir de plus de démocratie et de plus de justice sociale."

Il y a différentes échelles : l'échelle individuelle, municipale... les petites échelles sont fondamentales. Si on a pas cette puissance de la base, on a rien. Mais si on n'a pas, par le haut au moins, une légitimité, un appui, un soutien, un financement ou même carrément une force politique qui vient du haut, on a rien. Il faut une convergence des deux."

Les débats du FIFDH sont à retrouver intégralement en ligne, la partie publique du festival ayant été annulée.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La plupart des sorties de film du printemps sont reportées

Greta Thunberg et la jeunesse européenne exigent une loi climat plus ambitieuse

Découvrez les 10 films européens qui ont marqué 2023