Bruxelles n'a pas renoncé à South Stream

Bruxelles n'a pas renoncé à South Stream
Par Audrey Tilve
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Il est trop tôt pour enterrer South Stream. C’est en substance le message du président de la Commission européenne qui a reçu à Bruxelles le Premier

PUBLICITÉ

Il est trop tôt pour enterrer South Stream. C’est en substance le message du président de la Commission européenne qui a reçu à Bruxelles le Premier ministre bulgare. Il y a trois jours, la Russie a annoncé qu’elle abandonnait le projet de gazoduc.

“ South Stream peut être construit. Les conditions ont été clarifiées depuis longtemps. Il n’y a rien de nouveau. La balle est dans le camp de la Russie “, a déclaré Jean-Claude Juncker à l’issue de son entrevue avec Boïko Borissov.

L’Europe exige en particulier que ce gazoduc ne soit pas exclusivement réservé à Gazprom, le fournisseur russe. Les ministres européens de l’Energie en reparleront mardi.

“ Nous voulons que South Stream soit construit, dans le respect des règles européennes. Et le 9 décembre à Bruxelles, nous déciderons précisément comment appliquer ces règles européennes “, a pour sa part déclaré le Premier ministre bulgare.

Pour la Bulgarie, qui dépend à 100% du gaz russe, ce projet est primordial. Il est censé acheminer le gaz depuis la Russie jusqu’en Bulgarie en passant sous la mer noire. Mais les tensions entre l’Europe et Moscou ont contribué à le fragiliser.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le différend entre l'Allemagne et l'Italie fait échouer l'accord de l'UE sur de nouvelles règles pour faire face aux crises migratoires

Le Royaume-Uni s’interroge sur une réintégration dans l’UE

L'UE doit conclure des accords commerciaux sur les matières premières critiques, insiste Thierry Breton