La mise en garde ne pouvait pas être plus limpide. Alors qu’il recevait la présidente croate, le président de la Commission européenne a été
La mise en garde ne pouvait pas être plus limpide. Alors qu’il recevait la présidente croate, le président de la Commission européenne a été interrogé sur les allusions de Victor Orban au rétablissement de la peine de mort en Hongrie. Inconcevable pour Jean-Claude Juncker.
“ Je suis un opposant déterminé à la peine de mort, pour tellement de raisons “, a-t-il réagit. La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne interdit la peine de mort, et M. Orban devrait immédiatement dire clairement que ce n’est pas son intention, et si c’est son intention, il y aura une bataille. “
L’Union européenne peut sanctionner un de ses pays membres s’il va à l’encontre de ses valeurs fondamentales, mais avant d’en arriver là, elle attend du Premier ministre hongrois qu’il s’explique.
Mardi, Viktor Orban avait déclaré que la question de la peine capitale devait revenir à l’ordre du jour en Hongrie. “ Nous devons la traiter”, avait-il dit réagissant au meurtre d’une employée de magasin.
La semaine dernière, ce conservateur nationaliste avait déjà mis Bruxelles mal à l’aise en proposant une consultation populaire sur l’immigration. La montée du parti ultra-nationaliste Jobbik dans les urnes n’est certainement pas étrangère à cette surenchère.