A trois jours du premier tour de l‘élection présidentielle, l’attaque sur les Champs-Élysées est lourde de symboles.
A trois jours du premier tour de l‘élection présidentielle, l’attaque sur les Champs-Élysées est lourde de symboles. Les terroristes ont voulu frapper le cœur de la capitale française mais aussi le cœur du pouvoir. Selon Claude Moniquet, spécialiste des questions terroristes, “le processus électoral est une cible. On a évité un attentat (arrestation de deux hommes à Marseille, ndlr), il y en a eu un, même avant le 1er tour. Malheureusement la semaine n’est pas terminée et entre les deux tours on a 15 jours. Donc effectivement il est tout à fait possible que le terrorisme s’invite à nouveau dans la campagne et de toute façon même s’il ne le fait pas, ce que l’on souhaite évidemment, je pense que désormais pour le 2e tour en tout cas la sécurité sera au centre de tous les débats”.