Insiders s'est penché sur plusieurs façons dont l'Europe répond, ou devrait répondre, aux menaces des attaques terroristes
Paris, Nice, Bruxelles, Berlin, Stockholm, Londres… autant de villes frappées par le terrorisme ces 18 derniers mois, par des fusillades, des attaques au couteau, des camions lancés sur la foule. Les actes terroristes deviennent fréquents sur le sol européen. Et le profil type des terroristes est pratiquement impossible à définir.
Les attaques terroristes en Europe ont fait plus de 2100 morts depuis 2001 https://t.co/YivpPMWTklpic.twitter.com/enLWujWPlu
— Les Décodeurs (@decodeurs) 20 décembre 2016
Si vous pensez à de jeunes hommes en colère et marginalisés vous n’avez qu’une partie du tableau. Si vous pensez à des extrémistes de longue date, vous êtes partiellement à côté. Les terroristes ont des profils très différents et c’est probablement le principal défi à relever pour les arrêter à temps.
La prison, un terreau fertile
Il y a pourtant une chose sur laquelle la plupart des experts en renseignement sont d’accord, la prison est un terreau fertile pour les terroristes en puissance. C’est là que souvent, ils se radicalisent, rejoignant des courants violents et extrêmes de l’Islam.
D’autres prisonniers avec lesquels ils sont en contact peuvent aussi se radicaliser, et tout particulièrement quand ces apprentis terroristes font des aller-retours en prison. Valérie Zabriskie s’est rendue à Londres où elle a rencontré Usman Raja qui, pour employer ses propres termes, “pense que les discours ne sont plus suffisant et qu’il faut agir” si l’on veut s’attaquer à la radicalisation dans, et au dehors, des prisons.
Le risque zéro n’existe pas
En matière de terrorisme, le risque zéro n’existe pas. Et selon les experts, la France est, et continuera, d‘être particulièrement exposée… Ses banlieues défavorisées sont au point de rupture. La France a le contingent de djihadistes occidentaux le plus important au sein du soi-disant Etat islamique. Et comme les autres pays européens la France est une démocratie… ce qui veut dire qu’il n’est ni acceptable, ni possible de contrôler chaque citoyen. Alors, il semble qu’il n’y ait d’autre choix que de vivre avec la menace du terrorisme.
Dans le sillage des attentats de novembre 2015, la France a été placée sous état d’urgence. Un dispositif controversé, jugé nécessaire par les uns, inefficace et liberticide pour les autres.
Valérie Gauriat s’est penchée sur la façon dont de jeunes Français réagissent quant à eux aux attaques et aux menaces terroristes.
L’avis d’un ancien haut-responsable de la DST
Enfin, rencontre avec Louis Caprioli, ancien responsable du groupe anti-terroriste à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) avec qui nous avons abordé les moyens de lutter et de prévenir la radicalisation.