De Berlin à Rome, les Européens ont été les premiers à saluer dimanche soir la victoire d’Emmanuel Macron.
De Berlin à Rome, les Européens ont été les premiers à saluer dimanche soir la victoire d’Emmanuel Macron.
Autant la défaite de Marine Le Pen a été accueillie avec soulagement, autant la victoire du futur président français est perçue comme une chance de relance du projet européen.
Félicitations
EmmanuelMacron</a>! Heureux que les Français aient choisi un avenir européen. Ensemble pour une <a href="https://twitter.com/hashtag/Europe?src=hash">#Europe</a> plus forte et plus juste <a href="https://t.co/GWlxKYs4hL">pic.twitter.com/GWlxKYs4hL</a></p>— Jean-Claude Juncker (
JunckerEU) 7 mai 2017
Mais dès lundi, le président de la Commission européenne s’est permis quelques piques à l’endroit de ses amis français. En visite à Berlin Jean-Claude Juncker a appelé Emmanuel Macron à réduire la dépense publique en France jugeant que son niveau actuel n‘était pas tenable à terme.
“Les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit”, a-t-il déclaré alors que la Commission doit publier jeudi ses prévisions économiques de printemps suivies le 17 mai de ses recommandations.
Juncker avertit déjà Macron: «Les Français dépensent trop d’argent» https://t.co/wJA9rWYGO5pic.twitter.com/prNU7Ax5Wo
— Le Soir (@lesoir) 8 mai 2017
Jean-Claude Juncker a même estimé que le futur chef de l’Etat français ne pourrait pas compter à sens unique sur la mansuétude de ses partenaires européens sur les questions budgétaires.
_ “Il appartient aussi aux Français de faire un geste en direction des autres”_ en faisant les réformes nécessaires a-t-il dit.
Entre deux compliments, Donald Tusk, le président du Conseil européen a lui aussi souligné dans un courrier à Emmanuel Macron que si la France était essentielle pour l’Europe, à l’inverse, la France avait tout autant besoin de l’Europe. Sous entendu, chacun devra faire des concessions.
Avec Agences