Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a répondu aux questions des eurodéputés chargés d’enquêter sur les allégations de fraude et d‘évasion…
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a répondu aux questions des eurodéputés chargés d’enquêter sur les allégations de fraude et d‘évasion fiscale. L’ancien Premier ministre luxembourgeois est souvent pointé du doigt pour son rôle à la tête du Grand-Duché, comme l’explique le parlementaire d’extrême gauche, “Fabio Di Masi“http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/124858/FABIO_DE+MASI_home.html. “Il a été l’architecte et le parrain de ce cartel (…) et il a pratiquement fait campagne au Luxembourg en se présentant comme celui qui a attiré les entreprises grâce à un environnement fiscal favorable”, accuse-t-il.
Le président de la Commission peut aussi compter sur des soutiens au Parlement. L’eurodéputée socialiste Ana Gomes estime que “parfois il faut un braconnier pour traquer les braconniers. Et il a véritablement autour de lui des personnes à la Commission qui travaillent dur”. Mais elle souhaite voir Jean-Claude Juncker se confronter davantage aux Etats membres dans ce domaine. L’ancien Premier ministre luxembourgeois veut d’ailleurs être jugé pour son action à la tête de Commission européenne et non pas sur ses actions passées. Jean-Claude Juncker souligne “qu’il n’y avait jamais eu une Commission qui a mené autant d’initiatives que la nôtre en matière d‘évasion fiscale et d‘évitement fiscal”.
Le Parlement européen a lancé une commission d’enquête après les révélations des Panama Papers qui ont mis en lumière le rôle des sociétés offshore en matière d‘évasion et d‘évitement fiscal.
Parfois il faut un braconnier pour traquer les braconniers
Députée européenne