L’offre de la Première ministre britannique sur les droits des citoyens dans le cadre du Brexit a été accueillie avec beaucoup de réserve par les 27 autres pays…
L’offre de la Première ministre britannique sur les droits des citoyens dans le cadre du Brexit a été accueillie avec beaucoup de réserve par les 27 autres pays membres. Theresa May assure que les ressortissants de l’Union présents au Royaume-Uni ne seront pas expulsés une fois la sortie actée. Une proposition jugée insuffisante par le président de la Commission européenne. “C’est un premier pas, mais ce n’est pas suffisant”, estime Jean-Claude Juncker.
Le ton et l’analyse sont identiques de la part du président du Conseil européen. “Ma première impression est que l’offre britannique est en deçà de nos attentes et cela risque d’aggraver la situation des citoyens”, juge Donald Tusk.
C'est un premier pas, mais ce n'est pas suffisant
Président de la Commission européenne
Good meeting with PM
Theresa_May</a> on <a href="https://twitter.com/hashtag/Brexit?src=hash">#Brexit</a> and June <a href="https://twitter.com/hashtag/EUCO?src=hash">#EUCO</a> <a href="https://t.co/oWLI243WTy">pic.twitter.com/oWLI243WTy</a></p>— Donald Tusk (
eucopresident) 22 juin 2017
La Première ministre britannique publiera lundi ses propositions sur le sort des citoyens. Un document très attendu par ses partenaires européens.
Lors de ce sommet tous les regards étaient aussi tournés vers le président français. Pour son premier Conseil européen Emmanuel Macron a affiché son unité sur le fond et sur la forme avec l’Allemagne lors d’une conférence de presse commune à l’issue de la rencontre.