L'agence, basée actuellement à Londres, doit déménager avant le 29 mars 2019, date officielle du Brexit.
PUBLICITÉC’est à quelques mètres de l’autoroute que verront le jour d’ici plusieurs mois, les nouveaux bâtiments de l’Agence européenne des médicaments.
Des locaux flambants neufs, situés à Amsterdam : c’est cette ville qui a été choisie après le Brexit pour accueillir le futur siège de l’agence, toujours situé à Londres.
Mais les travaux ne sont pas aussi rapides qu’espérés :
"Tout sera prêt à partir du 15 novembre 2019, nous construisons très rapidement. Nous avons fait très attention pour réduire le temps de développement, le temps de conception et le temps d'approvisionnement" assure Fokke van Dijk, architecte du chantier.
Problème : si le chantier sera achevé en novembre, le Brexit, lui, aura eu lieu 6 mois plus tôt. Plusieurs bureaux ont été loués pour assurer la transition :
"Ils ne seront pas optimaux, mais ils nous permettrons de travailler et de nous assurer de la continuité dans notre travail. Nous pouvons les utiliser de façon temporaire jusqu’à ce que nous soyons en mesure d’investir les nouveaux locaux", a déclaré Noel Wathion, directeur adjoint de l'Agence européenne des médicaments.
Des retards qui ont fait bondir la mairie de Milan, autre ville candidate pour accueillir l’agence. Selon cet eurodéputé, les responsables du chantier ont été pris au dépourvu :
"L'offre initiale faite par les Pays-Bas n'a pas tenu compte des besoins réels de l'agence. Même les fonctionnaires de l'UE et les experts néerlandais qui ont visité les structures, se sont rendus compte qu'ils devaient s'adapter", commente Giovanni La Via, député européen italien.
Le gouvernement italien et la ville de Milan ont ainsi saisi la justice européenne pour qu’elle enquête sur les conditions d’attribution du siège de l’agence.