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À Sète, des travaux d'ampleur retardent les phénomènes naturels

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Par Aurora Velez
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Des travaux d'infrastructure cofinancés par l'UE viennent de s'achever en bordure de l'étang de Thau. Ils visaient à renforcer le Lido de Marseillan qui sépare le bassin de la Méditerranée et à préserver les activités économiques locales.

Le Lido de Marseillan sépare l'étang de Thau de la Méditerranée : cette bande de terre s'est formée naturellement il y a environ 6000 ans. Mais il fallait la renforcer. C'était tout le sens d'un projet mené sur place avec un cofinancement de la politique européenne de cohésion qui a pris la forme de travaux d'ampleur menés sur dix-sept ans et à présent, terminés.

Maintenir les communications et les activités

Yvon Iziquel, chef de service espaces naturels de Sète Agglopôle Méditerranée, nous énumère les objectifs de ces aménagements.

"On les a réalisés pour plusieurs raisons : la route de Sète à Marseillan est un axe de communication qui est important," indique-t-il.

"C'est aussi un axe qui permet d'accéder à la plage en tant qu'activité économique touristique et puis surtout, ces travaux ont permis de préserver des activités qui sont à l'arrière : la conchyliculture dans l'étang, l'activité agricole de la viticulture sur le Lido, les vins de Listel," précise-t-il. "Cela a permis de maintenir des activités économiques," résume-t-il.

"On est tranquille pour un moment !"

"Avec ces travaux, on a gagné quelques décennies sur les phénomènes naturels que l'on n'empêchera pas, qui continuent leur évolution, c'est-à-dire l'érosion - on perd un mètre de sable par an en moyenne - et l'élévation du niveau de la mer avec le réchauffement climatique qui est une donnée certaine aujourd'h__ui,__" fait remarquer Yvon Iziquel.

"Là, on a récréé des plages qui font 70 à 100 mètres de large par endroit, on est tranquille pour un moment !" estime-t-il.

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