Le sommet entre l’UE et les Etats-Unis a permis de renouer avec l’unité, malmenée par l’ancien président américain Donald Trump.
Quatre mois après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump était accueilli pour ce qui était alors le dernier sommet entre l'Union européenne et les Etats-Unis. La rencontre n'avait pas été particulièrement fructueuse il s'agissait surtout du calme avant la tempête.
Le partenariat transatlantique a alors enchainé les déconvenues. Les 27 et Washington veulent maintenant remettre les compteurs à zéro. La priorité désormais est la levée des tarifs douaniers décidés par l'ancien président américain sur l'acier et l'aluminium européen et la fin des mesures de rétorsion appliquées par l'Union. Washington semble désormais renvoyer la balle dans le camp de la Chine. "Le vrai problème ce n'est pas l'Union européenne en soi, c'est la Chine et sa surproduction d'acier et d'aluminium chers et sales qui inonde nos marchés", analyse la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo.
L'un des défis du partenariat transatlantique sera la gestion de la concurrence avec Pékin. La Chine représente un défi de taille sur les questions commerciales et technologiques. Faire face aux pratiques chinoises déloyales nécessitera un effort conjoint des Occidentaux. "Nous devons écrire ensemble les règles de conduite relatives aux technologies émergentes. Nous devons nous assurer que nous pouvons compter sur les uns et les autres pour l'approvisionnement de semi-conducteurs par exemple", explique Gina Raimondo.
Les 27 et Washington s'engagent déjà à davantage de coopération sur le climat, la pandémie ou les relations internationales. Mais le temps est essentiel. Dans quatre ans Donald Trump pourrait à nouveau présider les Etats-Unis et faire passer un autre test au partenariat transatlantique.