Sur les côtes françaises, les tensions restent élevées alors que les négociations entre Londres et Paris s'éternisent. Le conflit sur les autorisations de pêche engendre une situation difficile et un sentiment d'incertitude plane sur les deux côtés de la Manche.
Sur les côtes françaises, les tensions restent importantes alors que les négociations entre Londres et Paris s'éternisent. Le conflit sur les autorisations de pêche engendre une situation difficile et un sentiment d'incertitude plane sur les deux côtés de la Manche.
Pour le directeur général du port de Boulogne-sur-Mer, Alain Caillier, dans le nord de la France, il est difficile de comprendre pourquoi les Britanniques agissent comme ils le font. "Nous ne sommes pas en colère contre les Britanniques. Ils sont nos voisins. Ils ne sont qu'à 40 kilomètres de nous. Nous souffrons beaucoup, car nous ne pouvons pas démontrer l'historique de pêche de chaque bateau dans la zone et nous ne comprenons pas pourquoi les Britanniques ne respectent pas l'accord du Brexit", explique-t-il.
Au port de Calais, on a le sentiment que le président français, Emmanuel Macron, pourrait n'avoir d'autres choix que d'imposer des contrôles plus stricts aux frontières. "Il doit faire quelque chose. Élection ou pas. Il doit protéger son peuple. Et je ne pense pas qu'il soit très heureux d'être obligé de montrer qu'il va prendre des sanctions. Mais que peut-il faire ? Parce qu'il n'obtient aucune réaction", confie Jean-Marc Puissesseau, président du port de Calais
Et dans cette impasse, il déclare que l'ensemble des parties sont perdantes. "Tout le monde va être sanctionné. Le Royaume-Uni, la France, les pêcheurs, le port de Calais. Le port de Douvres aussi. Tout le monde et pour un problème aussi bête".
Du côté français, on espère en tout cas que la situation sera résolue le plus rapidement possible.