Qu’attendent les eurodéputés pour 2023 ?

Session plénière du Parlement européen à Strasbourg
Session plénière du Parlement européen à Strasbourg Tous droits réservés AP Photo/Jean-Francois Badias
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Par Sandor Zsiros
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2022 touche à sa fin et marque une année particulièrement mouvementée pour l’UE. Euronews a interrogé des députés européens sur leurs attentes en 2023.

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L'année qui vient de s'écouler a été l'une des plus intenses de l'histoire de l'UE. Le continent fait face au retour de la guerre sur sol, aux crises de l'énergie et du coût de la vie, ainsi qu'à un scandale de corruption qui secoue les institutions.

Euronews s'est entretenu avec des députés européens lors de la dernière plénière de l'année à Strasbourg pour évoquer les moments forts de l'année 2022 et ce qu'ils espèrent pour 2023.

Pour l'eurodéputé belge Philippe Lamberts, co-président du groupe des Verts, "le plus grand combat a été d'éviter que le Pacte vert, le Pacte vert européen, et le Fit for 55 déraillent."

L’une des "graves préoccupations" pour son groupe est de voir les efforts déployés pour affaiblir le Pacte vert dont l’objectif est de rendre l'UE neutre en carbone d'ici le milieu du siècle.

L'environnement est également au cœur des préoccupations de l'eurodéputé irlandais Luke Ming Flanagan (GUE), notamment la directive sur la restauration de la nature et son lien avec la sécurité et la souveraineté alimentaires.

La directive a été proposée par la Commission européenne en juin et vise à restaurer les écosystèmes, les habitats et les espèces dans les zones terrestres et maritimes de l'UE.

Le Parlement européen et le Conseil doivent maintenant négocier et approuver la proposition de loi.

Radosław Sikorski, député européen polonais du PPE, place la crise énergétique et la défense comme deux de ses priorités pour 2023.

"Nous devons maintenant l'affronter (la crise énergétique) à la fois parce qu'il s'agit de protéger le climat de notre planète, mais aussi parce que c'est une question de sécurité. Nous ne pouvons pas être dépendants de (Vladimir) Poutine, le président russe, et nous ne pouvons pas subir le chantage d'un État autoritaire comme celui-là. Je persévérerai donc à essayer de persuader cette Assemblée et les autres institutions de l'UE, voire les États membres, qu'il est grand temps de prendre au sérieux la défense européenne", explique-t-il.

Journaliste • Alice Tidey

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