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Les vice-présidents de l'Assemblée nationale élus après un scrutin mouvementé

Après l'élection du président de l'Assemblée nationale en France, des postes clés sont votés vendredi et samedi.
Après l'élection du président de l'Assemblée nationale en France, des postes clés sont votés vendredi et samedi. Tous droits réservés Michel Euler/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
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Par Sophia Khatsenkova
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Cet article a été initialement publié en anglais

Les députés français nouvellement élus ont voté vendredi pour élire leurs vice-présidents à l'Assemblée nationale : deux postes pour La France Insoumise, et aucun pour le Rassemblement national.

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Après la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale, jeudi, ce sont désormais les six vice-présidents de l’Assemblée nationale qui ont été choisis vendredi soir, à la suite d’un scrutin mouvementé. 

Le premier vote a été annulé pour “irrégularités”, Yaël Braun-Pivet ayant annoncé que “dix enveloppes en trop” se trouvaient dans les urnes. 

Un deuxième vote a ainsi été organisé dans la foulée, qui a vu quatre vice-présidents élus dès le premier tour : Nadège Abomangoli et Clémence Guetté de La France Insoumise, Naïma Moutchou (Horizons) et Xavier Breton (Droite républicaine)

Roland Lescure (Renaissance) et Annie Genevard (Droite républicaine) ont quant à eux été élus au second tour, avec 273 et 257 voix respectivement. 

Aucun poste de vice-président, donc, pour les élus du Rassemblement national. 

La France insoumise "n'accordera aucune voix à l'extrême droite"

Deux des six vice-présidents sont donc issus du parti de gauche radicale La France insoumise (LFI) qui a été boycotté depuis le début des élections législatives par les deux autres principaux blocs : l'alliance centriste et le Rassemblement national d'extrême droite.

Cela signifie que certains députés du Rassemblement national ont voté pour leur plus grand rival à l'Assemblée.

Cependant, plusieurs députés de la France insoumise ont déclaré qu'ils n'accorderaient aucune voix à l'extrême droite, même si le parti les aidait à obtenir certains postes clés de vice-présidents.

Clémence Guetté, l'une des vice-présidentes élues du parti de gauche LFI, a déclaré qu'elle n'accorderait pas une seule voix au Rassemblement national.
Clémence Guetté, l'une des vice-présidentes élues du parti de gauche LFI, a déclaré qu'elle n'accorderait pas une seule voix au Rassemblement national.Francois Mori/Copyright 2022 The AP. All rights reserved

Clémence Guetté, élue vice-présidente du parti LFI, a déclaré que "contrairement au camp de Macron, nous n'avons jamais demandé une seule voix au Rassemblement national, et nous avons été très clairs : nous nous battrons toujours contre le RN".

En fin de compte, le Rassemblement national n'a pas obtenu un seul poste de vice-président.

Le parti d'extrême droite a qualifié le vote de "scandale démocratique [...] pour empêcher une juste représentation des 11 millions de Français" qui ont voté pour l'extrême droite aux élections législatives.

Deux autres postes de vice-président sont allées au camp centriste du président français Macron et deux autres au parti de droite conservatrice récemment rebaptisé "La Droite républicaine".

L’élection des vice-présidents n’est que la première étape d’une soirée de vote qui devrait durer jusqu’au bout de la nuit

Il reste aux députés à élire leurs trois questeurs – qui seront chargés de la gestion administrative et financière du nouvel hémicycle - et les douze secrétaires qui s’assurent du bon déroulement des votes à l’Assemblée. 

Samedi, d'autres postes clés seront attribués, comme certaines commissions permanentes, telles que celle des finances, que le Rassemblement national vise tout particulièrement.

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Qui sera le prochain Premier ministre français ?

La coalition de gauche, le Nouveau Front populaire (NFP), ne parvenant toujours pas à se mettre d'accord sur un candidat au poste de Premier ministre, le Parti socialiste a appelé à un vote avant le mardi 23 juillet, dans un communiqué de presse publié vendredi.

Au cours de la semaine, les socialistes, les Verts et les communistes ont présenté la candidature de la diplomate et économiste du climat Laurence Tubiana.

Cependant, le parti de gauche radicale LFI a refusé sa nomination, accusant Laurence Tubiana d'être trop proche du président Emmanuel Macron.

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