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L'Allemagne fait fermer le Centre islamique de Hambourg

Des policiers près du Centre islamique de Hambourg
Des policiers près du Centre islamique de Hambourg Tous droits réservés Daniel Bockwoldt/(c) Copyright 2024, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten
Tous droits réservés Daniel Bockwoldt/(c) Copyright 2024, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten
Par Jean-Philippe Liabot
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Cette décision intervient après une enquête de plusieurs mois sur les activités du Centre soupçonné de liens avec des mouvements terroristes comme le Hezbollah.

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Le gouvernement allemand a fermé ce mercredi le centre islamique de Hambourg.

La police a lancé ce mercredi une opération dans la mosquée bleue, et fait fermer l'établissement.

Un policier se tient devant le Centre islamique de Hambourg et la mosquée Imam Ali.
Un policier se tient devant le Centre islamique de Hambourg et la mosquée Imam Ali.Daniel Bockwoldt/(c) Copyright 2024, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten

Les autorités l'ont accusé d'être un « avant-poste » de la théocratie iranienne, de promouvoir l'extrémisme islamiste et de soutenir le Hezbollah libanais.

L'interdiction, appliquée à cinq autres antennes en Allemagne, fait suite à des perquisitions menées en novembre dernier, au cours desquelles la police a effectué des descentes dans une cinquantaine de lieux à travers le pays.

Mais la ministre de l'intérieur, Nancy Faeser, a déclaré dans un communiqué que « les investigations ont confirmé sans aucun doute que les activités du centre islamique ne sont pas simplement de nature religieuse ».

Une longue enquête menée par les services de renseignements

L'organisation faisait depuis longtemps l'objet d'une enquête de la part de l'agence allemande de renseignement intérieur, qui a déclaré qu'elle était le représentant le plus important de l'Iran en Allemagne, après l'ambassade de ce pays.

Nancy Faeser avait répété que l'État allemand agissaient ainsi contre les islamistes, et non contre une religion ou un autre État.

L'organisation a de son côté déclaré à l'automne dernier qu'elle « condamnait toute forme de violence et d'extrémisme et qu'elle avait toujours prôné la paix, la tolérance et le dialogue interreligieux ».

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