Il y fait pourtant l'objet d'une enquête pour haute trahison et pourrait être arrêté.
Carles Puigdemont compte bien revenir en Espagne malgré le mandat d'arrêt qui le vise.
C’est ce qu’il a annoncé dans une longue lettre publié ce samedi sur X et pendant une réunion de son parti, Ensemble pour la Catalogne, la semaine dernière, dans une commune française, à la frontière espagnole.
Dans sa lettre, Carles Puigdemont se dit conscient du risque d'être arrêté, mais il souligne qu'il s'agit de sa dernière chance d'éviter un gouvernement régional pro-espagnol en Catalogne, qui devrait prendre le pouvoir cette semaine, à l'issue d'un vote au parlement régional.
Fuite vers la Belgique en 2017
Le militant indépendantiste a fui en 2017 vers la Belgique pour échapper à la justice espagnole juste après la tentative de sécession avortée de la Catalogne.
Lors de sa prise de parole la semaine dernière, il s’exprimait pour la première fois en public depuis le refus en tout début de mois du Tribunal suprême espagnol de le faire bénéficier de la loi d'amnistie pour les séparatistes catalans.
Cette décision a fait l'effet d'un coup de tonnerre puisque cette loi d’amnistie, âprement négociée pour permettre à Pedro Sánchez de se maintenir au pouvoir, le concernait en premier chef.
Carles Puigdemont est accusé de détournement de fonds et fait l'objet d'une enquête pour haute trahison
Il pourrait donc être arrêté s'il revient en Espagne.
Les socialistes ont remporté mi-mai une nette victoire aux élections régionales en Catalogne, où les indépendantistes ont perdu leur majorité.