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En Roumanie, la sécheresse persistante menace les élevages

Eté difficile pour les agriculteurs roumains : les élevages font face à des pénuries de nourriture à cause de la sécheresse persistante.
Eté difficile pour les agriculteurs roumains : les élevages font face à des pénuries de nourriture à cause de la sécheresse persistante. Tous droits réservés Vadim Ghirda/Copyright 2019 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews avec agences
Publié le Mis à jour
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Eté difficile pour les agriculteurs roumains : les élevages font face à des pénuries de nourriture à cause de la sécheresse persistante.

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Été difficile pour les agriculteurs roumains : les élevages font face à des pénuries de nourriture à cause de la sécheresse persistante. De nombreuses bêtes sont vendues aux abattoirs.

L'éleveur Traian Gîrtan explique qu'au cours des dernières années, il a du réduire son cheptel et nourrir ses animaux lui coûte 1 000 € par mois : "l'alimentation est presque le double de ce qu'elle était l'année dernière. Et comment est le prix du bétail maintenant ? Le prix du bétail est 30 à 40 % inférieur à celui d'il y a un an. Pour un taureau de 400 à 500 kg, je ne reçois pas plus de 800 à 900 euros à l'abattoir. Et l'année dernière ? L'année dernière, 1 600 à 1 800 euros."

Les représentants des éleveurs affirment que tous les départements roumains touchés par la sécheresse sont dans la même situation. Selon les responsables, ceux qui consomment du fourrage d'hiver devront liquider leurs troupeaux en octobre et novembre, ce qui aura des effets à long terme drastiques, dramatiques et inquiétants.

On constate déjà une baisse des effectifs : il ne reste plus qu'un peu plus d'un million de vaches contre 7 millions. Les petits éleveurs affirment que les effets se feront sentir à long terme sur les consommateurs.

"Le prix de la viande de mouton et de bœuf doublera l'année prochaine car il n'y aura plus d'animaux à trouver" précise Traian Gîrtan.

Sur près d'un million de bovins restants, environ 300 000 sont des vaches laitières. Selon les autorités de l'association des éleveurs de bétail, une fois qu'une ferme est fermée, il est difficile de la remettre en activité. Les représentants des éleveurs affirment que la pression sur les abattoirs va augmenter à l'automne.

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