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Tensions persistantes près de la frontière de Ceuta

Un membre des forces de sécurité marocaines arrête un homme qui tente de franchir la frontière avec l'enclave espagnole de Ceuta.
Un membre des forces de sécurité marocaines arrête un homme qui tente de franchir la frontière avec l'enclave espagnole de Ceuta. Tous droits réservés AP/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
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Par Jean-Philippe Liabot
Publié le Mis à jour
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Depuis 3 jours, les polices marocaine et espagnole essayent de repousser les vagues de centaines de migrants qui tentent d'entrer en Europe par l'enclave de Ceuta.

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La police anti-émeute a de nouveau été déployée pour disperser des migrants qui tentaient d'entrer dans l'enclave espagnole.

La police marocaine a utilisé des canons à eau pour disperser les groupes de jeunes qui se cachaient dans les collines et leur lançaient des pierres.

Ceuta est l'un des deux petits territoires espagnols situés sur la côte méditerranéenne du Maroc et qui est depuis longtemps la porte d'entrée des migrants et des réfugiés en quête d'une vie meilleure en Europe.

Nombreux sont ceux qui tentent d'escalader les clôtures de barbelés ou de nager pour atteindre l'enclave par la mer.

Pour le seul mois d'août, le ministère marocain de l'Intérieur a indiqué que plus de 11 000 tentatives de migration avaient été déjouées.

Nouvelles tentatives pour entrer en Europe et violences dans la nuit de lundi à mardi

Selon des sources policières, 80 à 100 personnes se sont approchées de la frontière et ont commencé à jeter des pierres sur les forces de l'ordre. Ces dernières les ont alors contournées et ont procédé à des arrestations.

Malgré ces incidents, la frontière de Tarajal n'a pas été fermée, comme c'était le cas ce dimanche.

Des migrants se tiennent au sommet d'une colline à la frontière de Tarajal dans l'enclave espagnole de Ceuta.
Des migrants se tiennent au sommet d'une colline à la frontière de Tarajal dans l'enclave espagnole de Ceuta. Antonio Sempera/AP

La police est ce mardi encore présente en grand nombre. En effet, dans la ville marocaine de Fnideq située à environ deux kilomètres de la frontière, des personnes qui ont appelé dimanche dernier sur les réseaux sociaux à un assaut massif, sont encore stationnées par centaines et n'ont pas encore décidé de renoncer à leur tentative d'entrer illégalement en Europe.

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