Ce camp de formation de soldats ukrainiens se situe dans l’est de la France, près de Reims. Paris a annoncé, en octobre 2022, qu'elle contribuerait à la formation des soldats ukrainiens et les projets de modernisation d'un bataillon entier sont désormais bien avancés.
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Le président français Emmanuel Macron s'est rendu ce mercredi dans un camp militaire de l'est de la France, près de Reims, pour rencontrer des soldats ukrainiens formés par des troupes françaises.
L'emplacement exact du camp militaire est tenu secret pour des raisons de sécurité.
Emmanuel Macron était accompagné du ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, et de son homologue ukrainien, Rustem Umerov.
Sébastien Lecornu a annoncé pour la première fois la formation de soldats ukrainiens sur le territoire français en octobre 2022.
Cet été, le président français a profité de la visite d'État du président ukrainien Volodymyr Zelensky, à l'occasion du 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, pour annoncer que la France formerait et équiperait une brigade entière sur son sol.
Prêts pour le combat
Au total, 2 300 soldats ukrainiens seront formés dans le camp au cours des deux prochains mois, formant trois bataillons d'infanterie, de génie, d'artillerie et d'autres spécialistes.
Selon l'Elysée, la cohorte est composée à la fois de jeunes recrues ayant récemment rejoint l'armée et de militaires plus expérimentés ayant servi dans différentes unités.
Les soldats ukrainiens seront "formés pour relever les défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement" sur le champ de bataille, en tenant compte de scénarios réels.
En outre, la France équipe la brigade de 150 véhicules blindés, dont des chars légers AMX, des canons Caesar et d'autres armes.
La France est le premier pays à entraîner une brigade entière sur son sol : "Par le nombre de soldats entraînés et la durée de l'entraînement, il s'agit d'un exercice sans précédent", a déclaré l'Élysée.
La France a déjà formé plus de 15 000 soldats ukrainiens depuis l'invasion de la Russie en février 2022, selon l'Elysée.
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a prévenu mardi que l'Ukraine pourrait être confrontée à l'hiver le plus rude de son histoire et appelé les alliés à renforcer leur soutien.