Au moins 6 personnes ont été blessées à Kharkiv après une série d'attaques russes. D'autres régions ukrainiennes sont privées d'électricité. Moscou annonce elle la prise d'un autre village dans l'oblast de Donetsk.
L’armée de l’air ukrainienne rapporte avoir dénombré cent drones russes qui ont attaqué le pays au cours de la nuit de dimanche à lundi.
Certains d'entre eux ont touché des immeuble d'habitation dans la ville de Kharkiv. Selon le gouverneur local, au moins 6 personnes ont été grièvement blessées, et une cinquantaine d'autres ont du être évacuées dans la région de Koupyansk.
Des parties des oblast de Soumy, dans le nord-est du pays, et de Poltava, dans le centre, sont elles privées d’électricité après que des attaques aériennes russes ont endommagé les infrastructures locales. Le pays entier se prépare à une nouvelle saison d’attaques russes sur son réseau électrique, menaçant de plonger de nombreuses régions dans le froid et l’obscurité à l’approche de l’hiver.
De son côté, Moscou a publié des images montrant, selon elle, des destructions de dépôts de munitions et de matériel militaire des forces armées ukrainiennes en Ukraine causées par l'armée russe. L'agence de presse russe TASS affirme également que l'armée russe a pris le village de Tsoukouryne, près de la ville ukrainienne de Donetsk occupée.
La Russie "n'est pas un ennemi" selon J.D. Vance
"La Russie n’aurait jamais dû envahir l’Ukraine", a assuré J. D. Vance, le colistier du candidat républicain Donald Trump, lors d’un entretien avec le podcasteur Tim Dillon, samedi. Selon lui, "la paix est dans notre intérêt". Pour autant, "l’Ukraine n’est pas aussi importante pour nous que d’autres régions du monde", assure-t-il, et notamment Taïwan, en raison de sa place dans l’industrie des semi-conducteurs : "si la Chine prenait Taïwan, ce serait vraiment une mauvaise nouvelle pour nous."
Dans une autre interview sur la chaîne NBC, J. D. Vance a qualifié Vladimir Poutine d’"adversaire", mais n’a pas voulu le qualifier d’"ennemi" : "nous ne sommes pas en guerre avec lui et nous ne voulons pas être en guerre avec la Russie. […] Je qualifie aussi la Chine de compétiteur, mais nous ne sommes pas en guerre contre la Chine non plus. Mais je pense que la Chine constitue la plus grande menace pour les Etats-Unis d’Amérique. Mais je pense qu’il faut faire attention au langage utilisé en diplomatie internationale." Il a également dit que des négociations avec la Russie seraient "nécessaires" pour mettre fin à la guerre en Ukraine : "ça ne veut pas dire qu’on doit aimer cela. Ça ne veut pas dire que l’on approuve l’invasion russe en Ukraine. Mais parfois il faut parler avec vos adversaires."
The Kyiv Independent rappelle que le colistier de Donald Trump est connu pour son opposition à l’aide américaine en Ukraine et a répété à de nombreuses reprises qu’il n’avait rien à faire de l’Ukraine, y compris dans les jours qui ont suivi le début de l’invasion russe.