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Les chauffeurs manifestent à Bruxelles contre l'augmentation des coûts et la concurrence

L'icône d'Uber sur un smartphone à New York, le 12 juin 2018.
L'icône d'Uber sur un smartphone à New York, le 12 juin 2018. Tous droits réservés  Richard Drew/AP
Tous droits réservés Richard Drew/AP
Par Kristina Harazim & Euronews avec EBU
Publié le Mis à jour
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Au moins 200 chauffeurs employés par des plateformes, dont Uber, réclament des commissions moins élevées, des taux de rémunération plus importants et des règles unifiées pour les taxis et les taxis dits de rue en Belgique.

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La manifestation de jeudi à Bruxelles était organisée par l'Association belge des chauffeurs de limousines et impliquait des chauffeurs travaillant pour des plateformes de covoiturage telles qu'Uber et Bolt.

Certains d'entre eux ont déclaré qu'ils étaient sur le point de déposer le bilan en raison de l'augmentation des commissions et de la concurrence d'autres applications de covoiturage et des taxis traditionnels.

Les manifestants ont rencontré les syndicats avant de se rendre au parlement bruxellois et au siège d'Uber, où ils ont exprimé leurs frustrations.

Shah Syed, un chauffeur de taxi de rue, a déclaré que la commission actuelle de 25 % allait encore augmenter de 10 %.

"C'est catastrophique. Franchement, c'est vraiment catastrophique. Personnellement, je gagne la moitié de ce que je gagnais avant", a-t-il déclaré.

Jeudi, les chauffeurs de covoiturage ont paralysé la circulation à Bruxelles alors qu'ils protestaient contre la hausse des commissions et la concurrence.
Jeudi, les chauffeurs de covoiturage ont paralysé la circulation à Bruxelles alors qu'ils protestaient contre la hausse des commissions et la concurrence. Screenshot from EBU video 2024_10271332

Réduisant encore leurs revenus, les chauffeurs de covoiturage sont contraints de passer à des véhicules électriques d'ici à janvier 2025.

Jean-Paul Mbenti, président de l'Association belge des chauffeurs de limousine (ABCL), a déclaré que ses collègues demandaient au gouvernement de repousser cette exigence de deux ans.

"Nous ne sommes pas prêts. Nous n'avons pas les stations de recharge, etc. et nous n'avons même pas encore vu les moyens. Nous nous plaignons donc de la rentabilité. On ne va pas nous imposer des véhicules qui coûtent 50 000 à 70 000 euros", a-t-il déclaré.

L'association demande également au Parlement d'améliorer la réglementation du secteur, notamment en plafonnant les commissions prises par les propriétaires de plateformes.

Taxi drivers demonstrated in Brussels over the impacts of ride-hailing platforms on their livelihoods.
Taxi drivers demonstrated in Brussels over the impacts of ride-hailing platforms on their livelihoods. Screenshot from EBU video 2024_10271332

Les chauffeurs de taxi traditionnels qui ont également participé à la manifestation ont exprimé leur frustration quant aux conditions de travail et aux salaires en raison de la concurrence "déloyale" des plateformes de covoiturage, selon l'ABCL.

Ces chauffeurs veulent un tarif minimum, hors commission, avec des ajustements tarifaires pour les nuits ou les jours fériés, ainsi que des zones de prise en charge séparées.

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