La Cour constitutionnelle de Roumanie a annulé l'élection présidentielle et ordonne un nouveau scrutin. Les deux candidats rejette cette décision qu'ils qualifient d'"antidémocratique".
Un scrutin gelé à la dernière minute. L’élection présidentielle en Roumanie, dont le second tour devait se dérouler ce dimanche a été annulée par la Cour constitutionnelle vendredi, sur fond de suspicions d’ingérence russe. Il faut désormais que "l’intégralité du processus électoral" recommence.
Le candidat d’extrême droite Călin Georgescu, qui a remporté une victoire surprise au premier tour avec 23 % des voix, a qualifié cette décision de coup d’État et de violation totale de la démocratie et décrivant l’État de droit du pays comme étant dans un "coma artificiel".
Sa rivale au second tour, Elena Lasconi, a également commenté la décision, la qualifiant d’illégale. Elle a ajouté que la décision de la Cour ramène la Roumanie aux jours sombres du communisme.
Le président sortant Klaus Iohannis a exhorté les Roumains à respecter la décision de la Cour et a annoncé qu’il resterait en fonction jusqu’à ce qu’un successeur soit élu.