Malgré les différends commerciaux concernant les véhicules électriques et les produits laitiers, l'UE reste le premier partenaire commercial de la Chine, les appareils mécaniques et les équipements électriques étant les marchandises les plus échangées.
Au cours de la dernière décennie, les échanges commerciaux entre l'UE et la Chine n'ont cessé de croître.
L'UE reste le premier partenaire commercial de la Chine, tandis que la Chine est le deuxième partenaire commercial de l'UE.
L'Allemagne, les Pays-Bas et l'Italie sont les principaux importateurs et exportateurs de marchandises vers et depuis la Chine.
Plus de la moitié des biens que l'UE importe de Chine sont des appareils mécaniques et des équipements électriques. Les véhicules et les avions représentent moins de 6 %, suivis par les produits chimiques organiques (4,7 %) et les accessoires d'habillement (4,5 %).
D'autre part, plus d'un tiers des exportations de l'UE vers la Chine sont des appareils mécaniques et des équipements électriques. Viennent ensuite les véhicules et les avions (16,7 %), les produits pharmaceutiques (9,3 %) et les instruments d'optique (7,2 %).
Différends commerciaux entre l'UE et la Chine
BYD, le plus grand fabricant chinois de voitures électriques, a annoncé des ventes record de véhicules hybrides et électriques dans le monde entier en 2024, grâce à une forte demande intérieure et au succès des programmes de reprise du gouvernement.
Les ventes de véhicules électriques à batterie de BYD ont augmenté d'environ 12,08 % par rapport à 2023, atteignant un total de 1,76 million de véhicules.
Fin 2024, l'UE a imposé des droits de douane sur les véhicules électriques chinois après avoir déterminé que les subventions publiques permettaient aux fabricants chinois de casser les prix européens.
La Chine a toutefois critiqué ces mesures qu'elle a qualifiées de protectionnistes.
En représailles, la Chine a lancé une enquête antidumping sur les produits laitiers de l'UE, qui pourrait se traduire par des droits de douane sur des importations telles que le fromage et le lait. Cette mesure fait écho à des actions antérieures dans d'autres secteurs et reflète l'escalade des tensions commerciales entre les deux économies.