L'administration Biden a dévoilé vendredi des sanctions radicales visant le secteur pétrolier russe, qui incluent un retrait total du géant Gazprom de la principale compagnie pétrolière et gazière de Serbie.
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Le président serbe Aleksandar Vučić annonce que les États-Unis vont imposer des sanctions contre les parts russes dans la principale compagnie pétrolière et gazière de Serbie (NIS).
Cette société, véritable pilier du secteur énergétique serbe, est détenue en majorité par le géant russe de l'énergie Gazprom ; la Serbie n'en détient qu'un peu moins de 30 %.
Un retrait total de Gazprom de la NIS
Aleksandar Vučić a déclaré lors d'une conférence de presse vendredi que les États-Unis exigeaient le retrait immédiat de Gazprom de la NIS, une décision qui pourrait porter un coup sévère à l'économie de la Serbie.
Face à ces mesures, le président serbe a annoncé son intention de s'entretenir avec Vladimir Poutine, vraisemblablement pour discuter du rachat par la Serbie des parts russes dans la NIS.
Aleksandar Vučić affirme que la Serbie dispose des fonds nécessaires pour effectuer cette transaction.
Une délégation américaine, dirigée par le secrétaire d'État adjoint à la gestion et aux ressources Richard Verma, est par ailleurs arrivée à Belgrade pour rencontrer Aleksandar Vučić ce vendredi.
Simultanément, ce dernier doit rencontrer l'ambassadeur chinois, probablement pour évoquer les nouvelles sanctions.