L'extrême droite autrichienne FPÖ a tenu ce samedi son assemblée du Nouvel An. Son chef, Herbert Kickl, y a répété vouloir apporter à l'Union européennes des "réformes nécessaires".
En Autriche, le chef de l'extrême droite Herbert Kickl a déclaré que son parti ne souhaitait pas quitter l'Union européenne, mais voulait y apporter des réformes qu'il juge "nécessaires".
Le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), qui tenait ce samedi son assemblée du Nouvel An à Vösendorf, a annoncé vouloir pousser Bruxelles dans une "phase d'introspection", pour se concentrer sur "la coopération économique, les grandes libertés et la paix".
Herbert Kickl a également répété que son parti n'entretenait aucun lien avec la Russie, et que sa défense de la "traditionnelle neutralité autrichienne" devait permettre au pays d'être un "médiateur, une voix pour la paix et les négociations et pour mettre fin à un bain de sang insensé en Ukraine".
Des premières déclarations très attendues alors que le président autrichien Alexander Van der Bellen, a chargé le chef du FPÖ de former un gouvernement avec les conservateurs du Parti populaire autrichien. Quelques jours plus tôt, le chancelier sortant, Karl Nehammer, avait annoncé sa démission après l’échec de son parti à former un gouvernement avec les sociaux-démocrates et les libéraux.
Si Herbert Kickl y parvient, ce serait le premier gouvernement d'extrême droite en Autriche depuis la Seconde Guerre mondiale.