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Autriche : bientôt un eurosceptique à la table des 27 ?

Le chef du Parti de la liberté, Herbert Kickl, s'exprime lors d'une conférence de presse à Vienne, Autriche, mardi 7 janvier 2025.
Le chef du Parti de la liberté, Herbert Kickl, s'exprime lors d'une conférence de presse à Vienne, Autriche, mardi 7 janvier 2025. Tous droits réservés  Heinz-Peter Bader/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Heinz-Peter Bader/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par David O'Sullivan
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Alors qu’Herbert Kikl a été chargé de former une coalition gouvernementale en Autriche, l’arrivée au pouvoir d’un leader d’extrême droite pourrait avoir des conséquences à l'échelle européenne.

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Un "changement de pouvoir" au sein de l'Union européenne est inévitable si le leader d'extrême droite autrichien Herbert Kickl forme un gouvernement, selon un analyste politique.

Alors que Kickl se prépare à d'éventuelles négociations de coalition avec le parti populaire autrichien (ÖVP), le politologue Peter Hajek estime qu'"il ne fait aucun doute qu'avec Herbert Kickl comme chancelier fédéral, il y aura aussi un léger changement de pouvoir au sein de l'Union européenne".

Le leadership de Kickl est "vraiment imprévisible", selon Hajek, et il "a toujours sorti de nouvelles astuces", ajoutant que s'il devenait chancelier, il devrait "tracer une voie que le gouvernement précédent n'a pas suivie".

Le Parti de la liberté (FPÖ) de Kickl a remporté la victoire lors des récentes élections législatives, avec 28,8 % des voix, dépassant ainsi le parti conservateur ÖVP du chancelier sortant Karl Nehammer, qui est arrivé en deuxième position.

Le président autrichien Alexander Van der Bellen a initialement chargé Nehammer de former un gouvernement. Cependant, l'ÖVP a refusé d'entrer dans une coalition avec le FPÖ de Kickl, ce qui a conduit à une impasse politique.

Plus aucune option sur la table

Les efforts pour former une alliance gouvernementale sans le FPÖ ont échoué début janvier, ce qui a poussé Nehammer à annoncer sa démission samedi dernier.

Van der Bellen a alors donné le feu vert à Kickl pour tenter de former une coalition gouvernementale.

Le parti conservateur ÖVP est le seul partenaire de coalition viable pour le FPÖ, mais Herbert Kickl a exhorté le parti à être "honnête" dans les discussions, sous peine de devoir faire face à la menace d'une élection anticipée, alors que le soutien à son propre groupe politique est en hausse.

Le succès des pourparlers de coalition entre l'extrême droite et les conservateurs n'est pas garanti, mais il n'y a plus d'autres options réalistes au sein de l'actuel parlement et les sondages suggèrent que de nouvelles élections pourraient renforcer le FPÖ.

Si Herbert Kickl réussit, il s'agira du premier gouvernement d'extrême droite en Autriche depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le bureau du président autrichien a annoncé mercredi que le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, assurera l 'intérim pendant que le FPÖ tentera de former un nouveau gouvernement de coalition.

Schallenberg, âgé de 55 ans, assumera les fonctions de Nehammer, qui prévoit de démissionner officiellement vendredi.

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