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La communauté internationale s'engage à soutenir la transition politique en Syrie

Le président français Emmanuel Macron lors de la Conférence internationale sur la Syrie au Centre de conférences ministériel à Paris.
Le président français Emmanuel Macron lors de la Conférence internationale sur la Syrie au Centre de conférences ministériel à Paris. Tous droits réservés  Ludovic Marin/AP
Tous droits réservés Ludovic Marin/AP
Par Sophia Khatsenkova
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La Syrie aura un nouveau gouvernement à partir du 1ᵉʳ mars, a annoncé plus tôt le ministre intérimaire des Affaires étrangères du pays.

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Plusieurs pays occidentaux et arabes se sont engagés à aider à la reconstruction de la Syrie lors d'une conférence qui s'est tenue à Paris jeudi.

L'objectif de cette conférence organisée par le gouvernement français est de faciliter la transition politique en Syrie après la chute du président Bachar al-Assad.

La conférence de Paris est la troisième du genre, après celles de Jordanie et d'Arabie saoudite, depuis la chute du régime d'Assad.

L'un des principaux résultats de la conférence de jeudi est la signature d'une déclaration indiquant que le groupe de nations souhaite travailler ensemble pour assurer "le succès de la transition post-Assad dans le cadre d'un processus qui doit être mené par les Syriens".

La Syrie, la Turquie, le Liban, plusieurs pays européens tels que la France, l'Allemagne, l'Italie et la Grèce, ainsi que le Canada et le Japon, membres du G7, ont signé la déclaration.

Bien qu'un représentant américain ait assisté à la conférence, les États-Unis n'ont pas signé la déclaration.

La lutte contre le terrorisme, "une priorité" pour Macron

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a également confirmé que l'UE travaillait à une "levée rapide" des sanctions adoptées contre le régime d'Assad.

"Ces sanctions ne peuvent plus constituer un obstacle au redressement et à la reconstruction de la Syrie", a déclaré Jean-Noël Barrot.

La déclaration s'engage également à soutenir le nouveau gouvernement syrien pour "lutter contre toutes les formes d'extrémisme et de terrorisme et empêcher la résurgence d'organisations terroristes sur le sol syrien."

Le président français Emmanuel Macron salue le ministre syrien des Affaires étrangères par intérim, Asaad al-Shibani, lors de la Conférence internationale sur la Syrie.
Le président français Emmanuel Macron salue le ministre syrien des Affaires étrangères par intérim, Asaad al-Shibani, lors de la Conférence internationale sur la Syrie. Ludovic Marin/AP

Le président français Emmanuel Macron a déclaré plus tôt jeudi que la lutte contre les organisations terroristes toujours actives dans la région, comme l'État islamique, était une priorité absolue.

Il a appelé les autorités de transition à rejoindre ce combat avec la coalition internationale.

Le dirigeant intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Charaa, est un ancien rebelle d'un groupe lié à l'organisation terroriste Al-Qaïda.

Al-Charaa a cherché à rassurer la communauté internationale sur le fait qu'il a rompu avec son passé djihadiste.

La déclaration finale souligne également la nécessité d'une transition qui représente "tous les secteurs de la société syrienne ainsi que les membres de la diaspora syrienne à l'étranger".

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Hassan al-Chibani, a assuré jeudi aux participants à la conférence que le nouveau gouvernement syrien, prévu pour le 1ᵉʳ mars, refléterait "la diversité" du pays.

M. Barrot a également annoncé que les donateurs internationaux avaient décidé de mettre en place un groupe de travail sous les auspices des Nations unies afin de coordonner les efforts d'aide à la Syrie. La France s'est engagée à verser 50 millions d'euros d'aide à la Syrie en 2025.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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