Depuis la chute de Bachar al-Assad plusieurs pays ont suspendu l'examen des demandes d'asile.
Les 27 sont divisés sur le sort des réfugiés syriens.
100 000 demandes de protections émanant de Syriens sont actuellement en attente dans l'UE.
L'Allemagne, l'Italie, la Suède et la Belgique ont suspendu le traitement des demandes d'asile de réfugiés en provenance de Syrie.
Le ministre français de l'Intérieur dit lui aussi réfléchir à prendre la même décision.
De son côté, l'Autriche envisage dors et déjà des expulsions.
Gerhard Karner, ministre autrichien de l'Intérieur : « Nous devons maintenant préparer ce qui est nécessaire. D'une part, suspendre les procédures et, d'autre part, commencer dès maintenant à préparer les retours et les expulsions. Il ne faut pas attendre, il faut travailler. »
La chute de Bachar al-Assad a précipité le réexamen des politiques d'accueil des Syriens en Europe.
L'Allemagne compte à elle seule près de 800 000 réfugiés ou demandeurs d'asile en provenance de Syrie.
Nancy Faeser, ministre allemande de l'Intérieur : "je tiens également à souligner une fois de plus que les personnes originaires de Syrie qui travaillent en Allemagne apportent une contribution importante au pays, par exemple dans les établissements de santé, en tant qu'infirmières ou médecins, et nous avons beaucoup de médecins originaires de Syrie. Ils sont les bienvenus en Allemagne tant qu'ils respectent les lois et travaillent ici.
Depuis 2011, selon le HCR, plus de la moitié de la population syrienne a fui le pays. En Europe, l'Allemagne a accueilli le plus grand nombre de réfugiés.