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« Je veux que la Roumanie conserve son orientation pro-occidentale », affirme Nicușor Dan

« Je veux que la Roumanie conserve son orientation pro-occidentale », affirme Nicușor Dan
Tous droits réservés  Euronews
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Par Andra Diaconescu avec Jesse Dimich-Louvet
Publié le
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Dans une interview conjointe accordée à Euronews et Euronews Roumanie, Nicușor Dan, arrivé en deuxième position lors du scrutin du 4 mai, réaffirme ses positions fortement pro-occidentales, en particulier sur l’Ukraine, et radicalement opposées à celles de son adversaire, George Simion.

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Le mathématicien et maire de Bucarest Nicușor Dan reste fidèle à son soutien à une politique pro-occidentale, en dépit de la menace russe. 

Mettant en avant ses convictions résolument pro-européennes, Nicușor Dan ne tourne pas pour autant le dos à de bonnes relations avec l’administration du président américain Donald Trump, à Washington. 

« Je veux que la Roumanie conserve son orientation pro-occidentale », a-t-il déclaré lors d’une interview conjointe accordée à Euronews et Euronews Roumanie. « En d’autres termes, une orientation pro-européenne, pour que la Roumanie soit active au sein de l’Union européenne. » 

« Je souhaite parallèlement préserver le partenariat stratégique entre la Roumanie et les États-Unis, qui s’avère primordial notamment en matière de sécurité. » 

Interrogé sur Donald Trump lui-même, le maire de Bucarest a souligné le pragmatisme de l’approche roumaine vis-à-vis de son administration.  

« La Roumanie entretient avec les États-Unis un partenariat stratégique que je souhaite voir se poursuivre et se renforcer. J’aimerais que les entreprises américaines soient plus présentes en Roumanie », a-t-il souligné. 

« Et je souhaiterais évidemment que les troupes américaines restent en Roumanie, ce qui constitue une garantie de sécurité supplémentaire pour le pays. » 

La question principale entourant le scrutin reste toutefois de déterminer les origines de l’ascension fulgurante de George Simion à droite, alors que la première tentative d’élection avait été annulée en raison d’irrégularités présumées lors du premier tour. 

« C’est un échec de la classe politique traditionnelle exploité par ceux qui crient plus fort et diffusent des messages plus percutants et plus populistes », explique Nicușor Dan à propos du succès de son adversaire. 

« La Roumanie a un problème majeur : la corruption. C’est la raison pour laquelle le doublement du PIB au cours des dix dernières années n’a pas eu d’effet sur les conditions de vie des personnes ordinaires », précise le mathématicien. 

« La Roumanie a un problème de fonctionnement de l’appareil d’État que perçoit parfaitement la population. Mais dans le même temps, le pays dispose des ressources nécessaires pour corriger ces problèmes et bénéficier d’une économie prospère. » 

Le maire de Bucarest et son adversaire nationaliste ont manifesté des attitudes très différentes sur le soutien à l’Ukraine lors de leur premier débat télévisé, organisé par Euronews Roumanie. 

Lors de l’interview réalisée en amont du débat, Nicușor Dan a indiqué qu’il souhaitait rester aligné sur les partenaires occidentaux, en particulier d’Europe occidentale, l’enjeu étant à ses yeux la « sécurité de la Roumanie et de la République de Moldavie ». 

« Si je suis président, je ferai campagne en ce sens au sein des structures européennes », a-t-il affirmé.  

Avec 21 % des voix au premier tour, contre 41 % pour George Simion, la bataille s’annonce difficile pour Nicușor Dan. Le second tour aura lieu le 18 mai et s’articulera notamment autour de l’orientation future des alliances occidentales. 

Sur le plan intérieur, Nicușor Dan s’efforcera de stabiliser la Roumanie d’un point de vue financier, avec un déficit de 2,3 % au premier trimestre. « Cela signifie une prévision de 9 % de déficit par an, ce qui n’est absolument pas sain, l’objectif étant de 7 %. » 

« C’est la première chose à faire : limiter certaines dépenses, identifier les obstacles à l’attraction des fonds européens, exercer une pression très élevée sur l’évasion fiscale de grande ampleur ainsi que sur le fonctionnement et la gestion des entreprises publiques », a conclu le candidat. 

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