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Toutes les sanctions économiques de l'UE contre la Syrie vont être levées

La levée des sanctions vise à accélérer le redressement du pays.
La levée des sanctions vise à accélérer le redressement du pays. Tous droits réservés  Omar Albam/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
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Par Jorge Liboreiro
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Une semaine après une décision similaire prise par Donald Trump, l'Union européenne lève à son tour les sanctions économiques contre la Syrie. Une annonce saluée par le chef de la diplomatie syrienne.

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L'Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie pour permettre à Damas de se reconstruire et de se développer après la chute du président Bachar al-Assad en décembre.

"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une Syrie nouvelle, inclusive et pacifique. L'UE a toujours soutenu les Syriens au cours des 14 dernières années et continuera à le faire", a déclaré la Haute représentante, Kaja Kallas, à l'issue d'une réunion des ministres des affaires étrangères.

Quelques jours plus tôt, les États-Unis ont eux-aussi levé leurs sanctions à l'encontre de Damas. Le président américain Donald Trump a annoncé cette décision à Riyad, alors qu'il entamait sa première tournée au Moyen-Orient dans le cadre de son second mandat. La nouvelle a été saluée par le gouvernement syrien. "Je vais ordonner la cessation des sanctions contre la Syrie afin de lui donner une chance de grandeur", a déclaré M. Trump en Arabie saoudite.

Cette décision soudaine a considérablement accéléré le calendrier à Bruxelles. Fin février, l'UE avait approuvé une première série de mesures d'allègement pour la Syrie, notamment en ce qui concerne le secteur de l'énergie, qui est essentiel à la collecte des recettes de l'État. Toutefois, plusieurs restrictions concernant les secteurs financier et bancaire sont restées en place, malgré les demandes répétées de Damas.

"Il n'y a aucune raison de les maintenir", a déclaré Ahmed al-Charaa au début du mois après une réunion avec le président français Emmanuel Macron. Les organisations humanitaires ont également demandé une aide supplémentaire, arguant que les mesures de l'ère Assad créaient un effet de refroidissement qui dissuadait les investisseurs peu enclins à prendre des risques.

Cette décision a été saluée par le gouvernement syrien par intérim. "La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays."

Ces sanctions concernaient essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d'accès au marché international des capitaux, selon des diplomates. Les avoirs de la banque centrale syrienne sont également gelés depuis le début de la guerre en 2011.

D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place. Les Vingt-Sept n'excluent pas la remise en place de ces sanctions en cas de nouvelles violences, en particulier contre les minorités religieuses du pays.

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