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Famine à Gaza : la France largue 40 tonnes d’aide humanitaire

Une aide humanitaire est larguée par avion aux Palestiniens au-dessus de Khan Younès, dans la bande de Gaza, le vendredi 1er août 2025.
Une aide humanitaire est larguée par avion aux Palestiniens au-dessus de Khan Younès, dans la bande de Gaza, le vendredi 1er août 2025. Tous droits réservés  Abdel Kareem Hana/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Abdel Kareem Hana/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Par Sophia Khatsenkova
Publié le Mis à jour
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Alors que la situation de malnutrition s’aggrave à Gaza, la France rejoint le pont aérien humanitaire. Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, réclame un accès humanitaire « sans entrave ».

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Cest au tour de la France de larguer de l’aide humanitaire sur la bande de Gaza ce vendredi.

Quarante tonnes de vivres ont été acheminées par voie aérienne afin de venir en aide à une population palestinienne confrontée à une situation de malnutrition majeure.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a appelé à « inonder la bande de Gaza d’eau, de nourriture, de médicaments ».

Invité sur Franceinfo ce vendredi, il a rappelé l’ampleur de la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne : « Il n’y a plus une minute à perdre. »

Le ministre reconnaît que cette aide est « évidemment insuffisante » face aux besoins de la population.

Ce mardi, Jean-Noël Barrot, avait évoqué « quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun », laissant entendre que quatre rotations seraient réalisées.

Les largages humanitaires ont repris depuis dimanche, après l’annonce par l’armée israélienne d’une pause dans les combats.

Les premières opérations aériennes ont été menées par la Jordanie et les Émirats arabes unis.

Le Royaume-Uni a été le premier pays européen à participer, suivi par l’Allemagne, la Belgique et maintenant la France, qui ont tous mis en place un « pont aérien » via la Jordanie.

Un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé publié jeudi alerte sur l’évolution dramatique de la famine à Gaza.

Depuis le début du mois de juillet, 5 000 enfants de moins de 5 ans ont été admis pour des soins liés à une malnutrition aiguë. Parmi eux, 63 sont morts de la famine. Une situation jugée « absolument intolérable » par Jean-Noël Barrot.

Le ministre a également dénoncé les restrictions à l’entrée de l’aide humanitaire imposées par Israël. Il affirme que « 52 tonnes [d’aide] attendent depuis des mois à quelques kilomètres de la bande de Gaza ».

« Il faut maintenant que le gouvernement israélien rouvre toutes les voies d’accès – aériennes, terrestres, maritimes - pour permettre l’accès, sans entrave et massif, de l’aide humanitaire vers les populations civiles qui en ont tant besoin. »

Dans le même temps, une visite rare de l’émissaire américain Steve Witkoff est prévue dans la bande de Gaza.

Il y inspectera les sites de distribution d’aide humanitaire et rencontrera des habitants. Cette mission a pour but de faire « un bilan auprès du président (...) afin d'approuver un plan final pour la distribution d'aide », selon la porte-parole de la Maison Blanche.

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