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La France suspend l'évacuation depuis Gaza après les propos antisémites d’une étudiante à Lille

Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avant une réunion avec son homologue chypriote Constantinos Kombos à Nicosie, le 31 juillet 2025
Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avant une réunion avec son homologue chypriote Constantinos Kombos à Nicosie, le 31 juillet 2025 Tous droits réservés  Petros Karadjias/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Petros Karadjias/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par Sophia Khatsenkova
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Une enquête pour apologie du terrorisme a été ouverte à Lille à l'encontre d'une étudiante palestinienne de 25 ans. La jeune femme est accusée d'avoir tenu des propos antisémites sur les réseaux sociaux.

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La France suspend toutes les opérations d’évacuation depuis Gaza. C’est ce qu’a annoncé ce vendredi Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, à propos de l’affaire Nour A., une étudiante gazaouie inscrite à Sciences Po Lille et accusée d’avoir relayé en ligne des contenus antisémites.

Le ministre a affirmé ce vendredi sur France Info que « aucune évacuation d’aucune sorte ne se tiendra » tant que l’enquête sur le parcours de la jeune femme n’aura pas abouti. Il a également précisé que « des discussions [étaient] en cours » concernant un éventuel retour de l’intéressée à Gaza, tout en insistant : « Elle n’a pas sa place à Sciences Po, ni en France ».

Âgée de 25 ans, Nour A. est arrivée début juillet sur le territoire français. Elle devait intégrer un master à Sciences-po Lille à la rentrée.

Mais plusieurs captures d’écran montrant des publications extrémistes ont été signalées. Un compte X qui lui aurait appartenu, désormais supprimé, contenait notamment des messages virulents, appellant à l'extermination des personnes de confession juive.

Jean-Noël Barrot a reconnu un défaut dans le filtrage initial : « Les contrôles de sécurité, menés par les services français et les autorités israéliennes, n’ont pas permis de détecter les propos antisémites ».

Il a donc ordonné une vérification supplémentaire pour toutes les personnes déjà accueillies dans le cadre des précédentes évacuations.

Sur le plan judiciaire, le parquet de Lille a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme, apologie de crime contre l’humanité avec utilisation d’un service de communication au public en ligne ».

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