Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Le gouvernement de François Bayrou sans surprise chute à l'Assemblée nationale

Le Premier ministre français François Bayrou à Paris, en France, le vendredi 5 septembre 2025.
Le Premier ministre français François Bayrou à Paris, en France, le vendredi 5 septembre 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Christophe Ena, Pool
Tous droits réservés AP Photo/Christophe Ena, Pool
Par Euronews
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button

L'avenir du Premier ministre français s'est joué ce lundi 8 septembre, avec un vote de confiance qui lui était, selon tous les calculs, très défavorable avant même de commencer.

PUBLICITÉ

Le vote de confiance devrait débuter aux alentours de 19 heures à l'Assemblée nationale. Quasiment toutes les forces politiques ont annoncé leur intention de refuser la confiance à François Bayrou, du Rassemblement national (RN) d'extrême droite à La France insoumise (LFI) de gauche radicale, en passant par le Parti socialiste (PS) de gauche. Du côté du parti conservateur Les Républicains (LR), les députés auront "la liberté de voter".

Live terminé

Elysée : pas d'élections anticipées

Dans un communiqué de presse, Emmanuel Macron indique "prendre acte" de la chute de Bayrou. Il indique également qu'il nommera son successeur "dans les tout prochains jours".

Le président de la République «recevra demain le premier ministre François Bayrou pour accepter la démission de son gouvernement», a ajouté le Palais, sans autre précision.

Marine Tondelier demande à Emmanuel Macron de recevoir les chefs de parti de gauche avant de nommer le nouveau Premier ministre.

Partager cet article

Bayrou perd le vote de confiance

Avec 364 voix contre la confiance, François Bayrou largement renversé par l'Assemblée

Voici le détail du vote de confiance sollicité par François Bayrou. Le Premier ministre qui devait obtenir la majorité des suffrages exprimés a récolté seulement 194 voix pour le soutenir et 364 voix contre la confiance.

Sur 589 députés, 573 se sont déplacés pour voter et 558 se sont exprimés. 15 députés se sont abstenus.

Partager cet article

La démission de François Bayrou attendue mardi matin

François Bayrou a quitté l’Assemblée nationale sans s’exprimer. Selon l’entourage de M. Bayrou s’exprimant à l’Agence France-Presse, ce dernier remettra sa démission à Emmanuel Macron mardi matin.

Partager cet article

Et, pour conclure...

... par nos confrères à franceinfo :

Une petite statistique : en nommant un Premier ministre dans les "tout prochains jours", Emmanuel Macron désignera ainsi un septième chef de gouvernement depuis son accession à l’Élysée, en 2017. Seul François Mitterrand en avait nommé autant, de 1981 à 1995.

Partager cet article

Les Verts demandent un Premier ministre du NFP

La patronne des Écologistes Marine Tondelier a appelé Emmanuel Macron à nommer un premier ministre «issu des rangs du Nouveau Front populaire». Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste, a qualifié la chute de François Bayrou de «soulagement» mais aussi «d’inquiétude». «Nous savons qu’il est possible d’avoir une rupture politique avec la politique d’Emmanuel Macron. Si Emmanuel Macron arrête de bloquer, reconnaît que la gauche (peut accéder au pouvoir), alors un (équilibre) est possible. Si la gauche est appelée à gouverner, il faut que ce soit toute la gauche.»

Partager cet article

Le "pot de départ" de Bayrou

Franceinfo s'est rendue dans les rues de Paris, où des opposants au Premier ministre célèbrent sa chute lors d'un "pot de départ". "On a réussi à avoir le départ de François Bayrou, maintenant on veut celui" d'Emmanuel Macron, déclare notamment l'eurodéputée insoumise Manon Aubry, qui se trouve sur place.

Partager cet article

Vallaud : un moment "triste" et "grave"

Après la chute de François Bayrou, le président des députés PS Boris Vallaud parle d'un moment "assez triste" et "assez grave" depuis l'Assemblée nationale, relève BFMTV. Le député des Landes juge que "depuis plusieurs mois, au fond nous n'avons reçu qu'indifférence, silence et trahison de la part de celui qui avait pu faire adopter un budget".

Partager cet article

LFI n'en démord pas

«Bayrou est tombé. Victoire et soulagement populaire. Macron est désormais en première ligne face au peuple. Lui aussi doit partir», a écrit sur X Jean-Luc Mélenchon. Pour Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI, « La question qui est posée au pays, c’est celle du départ d’un président de la République". Les députés insoumis se réuniront demain matin en intergroupe parlementaire, annonce le groupe LFI à la presse. Mathilde Panot fera une déclaration à l'Assemblée nationale à l’issue de cette réunion, vers 13 heures.

Partager cet article

Les députés vont désormais voter

Après près de trois heures de prises de parole, les députés doivent décider s’ils accordent leur confiance à François Bayrou et à son gouvernement. Le scrutin est ouvert pour une durée de trente minutes, a annoncé la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Il sera clos à 18 h 50.

Partager cet article

Mélenchon, envers et contre tous

Le chef de file de la France insoumise "a assisté à la chute du gouvernement Bayrou depuis les tribunes de l’Assemblée nationale", titre le Parisien — en allant un peu vite à la besogne, le vote n'a pas encore commencé. Le chef de file de LFI "refuse de soutenir un gouvernement socialiste".

Partager cet article

Le Pen : oui aux nouvelles législatives, non à la destitution de Macron

"Nous respectons les institutions et n'appelons pas à la destitution", assure Marine Le Pen. Les députés de La France insoumise doivent en effet déposer une motion en ce sens.

En revanche, elle appelle à une dissolution de l’Assemblée nationale face au blocage qu’elle prédit : « Tout laisse penser juridiquement, politiquement, voire moralement, que la dissolution n’est pas pour [Emmanuel Macron] une option, mais une obligation. »

"Dirigeants de droite, comme de gauche, vous êtes coupables", lance Marine Le Pen, sous les applaudissements de son groupe.

Partager cet article

Le RN contre Bayrou, avant même le discours de Marine Le Pen

Avant le discours de Marine Le Pen, prévu vers 17h30, les députés RN se sont réunis à l'Assemblée nationale. Jordan Bardella, président du parti et eurodéputé, était présent. L'issue de cette réunion était connue, résume franceinfo, avec un vote contre la confiance au Premier ministre.

Partager cet article

Le Figaro : Bayrou, le quatrième premier ministre le plus éphémère de la Ve République

Le maire de Pau est en passe de devenir le 4e ministre le plus éphémère de toute l’histoire de Matignon depuis 1958. Avant lui, plusieurs premiers ministres n’ont guère duré. Le Figaro passe en revue les sept premiers ministres les plus éphémères de la Ve République. Bayrou est devancé par Michel Barnier, Bernard Cazeneuve et Gabriel Attal

Partager cet article
Partager cet article

Les Verts réclament « un premier ministre issu des rangs du NFP »

Cyrielle Chatelain, le cheffe de file des députés Ecologistes, appelle le président français à « accepter une cohabitation et nommer un premier ministre issu des rangs de Nouveau Front populaire pour changer de cap », avant d’expliquer comment un tel gouvernement pourrait « réparer ce que [les gouvernements précédents ont] cassé ». « Monsieur le président de la République, puisque vous êtes le point de blocage, entendez que la cohabitation décidée par les Français, il y a plus d’un an, s’impose à vous », conclut-elle, avant une suspension de séance.

Partager cet article

Wauquiez : la France est sur "la voie de l'instabilité", Mélenchon "n'attend que le chaos"

"L'instabilité politique est un poison économique", insiste le député de Haute-Loire.

« Si nous sommes ici, c’est parce qu’à travers notre engagement, nous voulons contribuer à la reconstruction de notre pays, parce que nous aimons la France et nous ne pouvons que ressentir de la tristesse face à ce qu’est en train de devenir la politique française », a déploré Laurent Wauquiez, président de groupe de la Droite Républicaine

Jean-Luc Mélenchon "n'attend que le chaos", accuse encore Wauquiez. Le député de Haute-Loire rappelle comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises que les élus de droite ne siègeront pas dans un gouvernement avec des insoumis ou dans un gouvernement qui appliquerait le programme du Nouveau front populaire.

Partager cet article

Boris Vallaud (PS) charge Bayrou et Macron, se dit prêt à gouverner

"C'est désormais à la gauche de gouverner", lance à la tribune Boris Vallaud.

"Nous n'avons qu'une exigence : servir" la France, exhorte encore le président des députés socialistes, avant de dresser une méthode possible pour entrer à Matignon."Emmanuel Macron n'a eu de cesse d'abîmer le pays", dénonce Boris Vallaud, le président des députés PS.

"Il n'est qu'un responsable à la crise: le président de la République", insiste encore le député des Landes.

Les socialistes ont déjà annoncé à plusieurs reprises qu'ils voteront contre la confiance pour François Bayrou.

"Monsieur le Premier ministre, vous ne ferez pas de votre défaite, une victoire", tance Boris Vallaud, le président des députés PS, jugeant qu'il ne suffit pas d'être "centriste pour être central".

«Ce vote est une dérobade, une pantalonnade», lance Vallaud qui confirme que le PS ne votera pas la confiance

Partager cet article

Brouhaha dans l’Hémicycle

Durant le discours de François Bayrou, les députés interpellent régulièrement le Premier ministre. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a notamment repris Sophia Chikirou, députée de La France insoumise.

Maintenant, après 43 minutes de discours de Bayrou, les leaders des groupes parlementaires prennent la parole à l’Assemblée nationale.

Partager cet article

François Bayrou prend la parole devant les députés

Le Premier ministre va tenter de convaincre une ultime fois que ses choix pour la France sont les bons. Le pari fou de cet appel à un vote confiance va-t-il échouer ou pas ? réponses un peu avant 20h.

La session extraordinaire commence.

Les premiers mots de François Bayrou :

"Cette épreuve de vérité, je l'ai voulue. Certains ont pensé que c'était déraisonnable, or je pense exactement le contraire.

Le plus grand risque était de ne pas en prendre, de laisser continuer les choses sans que rien ne change"

"Ce dont nous traitons aujourd'hui ce n'est pas une question politique mais historique"

François Bayrou dresse un sombre bilan des 25 dernières années en France. Education, logement, dette, sécurité, les migrations, la productivité, tous les grands thèmes sont abordés.

"Le modèle est à réinventer" selon lui.

"L'addition de tous les déficit se monte à 3 415 milliards d'euros de dette à l'heure précise ou nous parlons."

"Il faut avoir les chiffres en tête : à notre rythme de croissance, la France produit 50 milliards d'euros chaque année. En 2030 nous rembourserons 100 milliards à nos créanciers."

"Notre pays travaille, croit s'enrichir mais s'appauvrit chaque année." explique François Bayrou

"Dominé par les armes, ou dominés par nos créanciers, nos perdons notre liberté" ajoute-t-il.

Le Premier ministre explique maintenant son plan pour ramener le déficit public à 3% en 2029.

Il explique que ce n'est pas aux jeunes générations de payer les erreurs des générations précédentes.

"Les jeunes se sentent sacrifiés..." dit il. "nous avons rompu le contrat de confiance entre générations qui est la base du contrat social " "Une situation insupportable d'un point de vue démocratique ou moral." ajoute-t-il.

Le Premier ministre s'en prend aux oppositions qui ne proposent pas de solutions face aux problèmes rencontrés par le pays. Durant son discours, les députés l'interpellent bruyamment.

"C'est un tohu-bohu qui se prépare pour la France. Le risque demeurera entier, parce que vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement mais pas le pouvoir d'effacer le réel. le poids de la dette sera de plus en plus lourd et plus en plus cher" envoie t-il aux oppositions qui essayent de le faire tomber ce lundi.

Aux autres partis : "Notre pays a besoin de lucidité et d'unité et c'est la division qui menace de l'emporter et nuit à notre réputation."

François Bayrou achève un discours qui aura duré 43 minutes , avec cette phrase :

"Ce que dit le moment que nous vivons, c'est qu'il y a un chemin et un seul pour la France, celui de la vérité partagée et du courage qu'on choisit ensemble."

Les présidents de groupes vont désormais prendre la parole les uns après les autres.

Le vote de confiance interviendra ensuite vers 19h.

Partager cet article

Le président Emmanuel Macron dès demain face aux français ?

Selon le journal Le Parisien, Emmanuel Macron pourrait s’adresser rapidement aux Français, avant même de nommer un nouveau Premier ministre. Peut-être dès ce mardi.

D'après plusieurs autres sources dont la radio RTL et BFMTV, le président français aurait eu des consultations avec la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat, Gerard Larcher.

Cette prise de parole viserait à rassurer sur la stabilité politique du pays, et à annoncer la suite des évènements, notamment la nomination du ou de la futur(e) Premier(e) ministre.

Partager cet article

François Bayrou arrive au Palais Bourbon

Selon BFMTV, après quelques minutes de voiture, François Bayrou vient d'arriver à l'Assemblée nationale. Sa prise de parole à la tribune est attendue à 15 heures.

Partager cet article

On connait les dates du jugement en appel de Marine Le Pen

Le vote de confiance fait bien sûr la une ce 8 septembre, mais une autre actualité politique de taille vient le percuter. Le procès en appel de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires européens se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026.

En première instance, Marine Le Pen avait été condamnée le 31 mars 2025 à 4 ans de prison (dont 2 ferme), une amende de 100 000 €, et surtout 5 ans d’inéligibilité exécutés immédiatement, ce qui l’empêche pour l’instant de se porter candidate à la présidentielle de 2027.

Cette affaire concerne le détournement présumé de fonds publics européens, avec des assistants payés par Bruxelles qui auraient en réalité travaillé pour le RN en France.

Partager cet article

Manuel Bompard : "Il faut tourner la page de cette politique"

Manuel Bompard estime que "si on veut un changement de politique, ça passe par le départ du président de la république".

Interrogé sur l'hypothèse d'un futur Premier ministre socialiste, le député LFI appelle au "sérieux". "Si c'est pour faire un programme qui s'inscrit dans la continuité de la politique d'Emmanuel Macron, un peu de sérieux. Les gens n'attendent pas des tambouilles, des manoeuvres pour lui permettre de rester au pouvoir à appliquer sa politique" a-t-il avancé.

Partager cet article

Bardella: "Ce n'est pas nous qui renversons ce gouvernement"

«C’est ce gouvernement qui a décidé lui-même de chuter», se défend Jordan Bardella à quelques heures du vote.

«Ce n’est pas nous qui renversons ce gouvernement, c’est ce gouvernement qui a décidé lui-même de chuter», a indiqué Jordan Bardella à BFMTV à quelques heures du vote de confiance qui doit voir arriver la chute probable du gouvernement de Bayrou.

Partager cet article

Le PS censurera... le RN "pas tout et n'importe quoi"

  • «Nous censurerons [...] un gouvernement qui aurait la même politique que Bayrou», prévient Manuel Bompard. Au micro de Franceinfo, le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a souhaité faire part de «son bonheur de voir le gouvernement tomber aujourd’hui».
  • Le RN ne va pas «censurer tout et n’importe quoi», promet Jean-Philippe Tanguy. En cas de démission de François Bayrou, le Rassemblement national pousse pour de nouvelles législatives anticipées, qu’il dit cette fois pouvoir gagner. Marine le Pen – qui connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés lui valant une inéligibilité – s’est dite prête à «sacrifier» son mandat de députée pour porter son parti à Matignon.
Partager cet article

Sandrine Rousseau : "oui, mais"... à la candidature d'Olivier Faure

Partager cet article

Les Verts se disent "prêts"

Les partis commencent à se positionner dans les starting-blocks, la chute du gouvernement Bayrou semble inévitable

Partager cet article

Le Premier ministre va s'exprimer à 15h à l'Assemblée

Après un marathon médiatique au cours duquel on l'aura vu écumer les plateaux télé et radio cette semaine, François Bayrou est dos au mur et prononce peut être son ultime discours en tant que chef du gouvernement.

Ces derniers jours, il a rappelé la gravité du surendettement de la France et l’urgence d’un effort budgétaire de 44 milliards d’euros en 2026. Le Premier ministre a aussi affiché un ton fataliste, affirmant n’avoir “aucun regret” et assumant une “chute annoncée”.

Vous pourrez retrouver les grandes lignes de ce discours dès 15h sur ce Live blog.

Partager cet article

Les différents scénarios de ce 8 septembre... et après.

Alors que toute la classe politique, (même François Bayrou d'après ses proches collaborateurs), table plutôt sur une chute du gouvernement. Les mathématiques sont parfois impitoyables.

Concernant les forces en présence, le Premier ministre dispose d’environ 210 voix, loin des 353 de l’opposition qui a promis de voter contre, annonçant un revers certain pour l’exécutif.

Deux scénarios se profilent :

Le gouvernement obtient la confiance d'une majorité des députés (289)

François Bayrou reste Premier ministre et son gouvernement peut continuer à appliquer sa politique budgétaire et ses réformes prévues.

Le gouvernement n'obtient pas la confiance d'une majorité des députés

Le gouvernement est considéré comme démissionnaire.

François Bayrou remet sa démission au président Emmanuel Macron dans les 24h.

Ce dernier a alors deux choix :

Nommer un nouveau Premier ministre

Concernant les potentiels choix, des noms ont circulé depuis quelques jours. :

Yaël Braun-Pivet, l'actuelle présidente de l'Assemblée.

Xavier Bertrand, (LR) président de la région des Hauts-de-France.

Éric Lombard, actuel ministre de l'Économie et des finances

Sebastien Lecornu, le ministre de la Défense

Catherine Vautrin, actuelle ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France

Enfin depuis quelques jours le premier secrétaire du PS, Oliver Faure, s'est dit prêt à gouverner si le président l'appelle.

La tâche s'annonce quasi impossible sur la papier, car il faudrait trouver une personne pouvant rassembler au centre, à droite, et en partie à gauche, sans pour autant froisser les extrêmes. Ce qui nous amène au second choix : la dissolution pour rebattre les cartes et tenter de dégager une majorité à l'Assemblée.

Un choix beaucoup plus risqué, pour le président Macron.

Cela déclenchera de nouvelles élections législatives sous 6 semaines.

Dans l’intervalle, le gouvernement actuel resterait en fonction pour gérer les affaires courantes, mais il ne pourrait prendre de décisions majeures. Un situation similaire à celle qui a suivi la dissolution en juillet 2024.

Certains partis comme LFI et le RN ont appelé des dernières semaines à la démission du président Emmanuel Macron, mais ce dernier a maintes fois rappelé qu'il avait été élu pour aller jusqu'au bout de son mandat.

"Le mandat qui m’a été confié par les Français […] sera exercé jusqu’à son terme" a-t-il déclaré cet été.

Partager cet article

Le menu du jour pour François Bayrou

  1. La séance à l'Assemblée s'ouvrira à 15h.
  2. François Bayrou prendra la parole pendant environ une heure et tentera de convaincre une dernière fois les députés avec un discours de politique générale uniquement axé sur la situation budgétaire du pays.
  3. Les chefs de groupes ( (PS, LFI, RN, LR, etc.) entreront dans l'arène à tour de rôle et donneront déjà une idée de l'orientation de leur future vote. Ces prises de parole devraient s'achever vers 18h30.
  4. François Bayrou pourra répondre pendant une demi heure aux questions des députés.
  5. Le vote sera alors lancé vers 19h.
  6. Le résultat devrait tomber peu avant 20h.

Partager cet article

Quelles options pour Emmanuel Macron en cas de chute du gouvernement ?

En cas de chute du gouvernement de François Bayrou, le président français Emmanuel Macron aura le choix entre nommer un nouveau Premier ministre, se contenter d'un gouvernement provisoire, ou dissoudre une nouvelle fois l'Assemblée nationale. Aucune de ces trois solutions ne paraît idéale pour le chef de l'État, confronté à une instabilité politique persistante depuis le début de son second mandat.

Partager cet article
Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Vote de confiance, appel au blocage : la France entre dans une semaine mouvementée

Instabilité politique en France : quelles conséquences pour l'UE ?

Instabilité politique en France : quel impact sur l'économie et les investissements ?