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La Commission européenne enquête sur des contenus vidéos diffusés sur TikTok, YouTube et Snapchat

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Tiktok Tous droits réservés  Alpha Photo
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Par Romane Armangau
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L'exécutif européen a ouvert une enquête sur les pratiques des réseaux de médias sociaux. Elle a réclamé mercredi des informations sur les algorithmes qui mettent en avant des "contenus nuisibles".

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TikTok, YouTube et Snapchat devront répondre aux questions de la Commission européenne sur le fonctionnement de leurs algorithmes de recommandation vidéos "nuisibles", a annoncé l'exécutif européen mercredi (2 octobre).Ces obligations découlent du règlement sur les services numériques (DSA) de l'Union européenne entré pleinement en vigueur le 17 février.

L'enquête vise à déterminer pourquoi les personnes vulnérables sont abreuvées de fausses nouvelles liées aux élections ou de contenus qui glorifient les troubles alimentaires, la dépression et la toxicomanie.

La Commission s'intéresse à l'impact de fonctionnalités telles que la lecture automatique et le défilement infini, ainsi qu'aux mesures de protection mises en place par les plateformes pour empêcher la diffusion de contenus préjudiciables.

En vertu de , les plus grandes plateformes en ligne, qui comptent plus de 45 millions d'utilisateurs mensuels, doivent satisfaire à des exigences strictes en matière de transparence.

Un haut fonctionnaire de l'UE a déclaré que l'enquête devrait servir de "signal d'alarme" pour inciter les plateformes à modifier leur comportement, par exemple en permettant aux utilisateurs de masquer certains types de vidéos.

Les sites qui ne fournissent pas de documents avant le 15 novembre ou qui donnent de fausses informations s'exposent à des amendes en vertu de la législation européenne.

L'enquête n'est toutefois qu'une première étape, et l'exécutif européen déterminera s'il y a lieu d'engager une procédure formelle après avoir analysé les réponses.

Meta, la société mère de Facebook et d'Instagram, n'est pas visée par cette demande spécifique, en mai dernier, la Commission a ouvert une enquête distincte pour déterminer si les interfaces de ces réseaux exploitent l'inexpérience des enfants pour les inciter à adopter un comportement addictif.

L'UE a déjà ouvert des enquêtes sur TikTok, le réseau de médias sociaux X et le détaillant en ligne chinois AliExpress. Un haut fonctionnaire de la Commission a déclaré le mois dernier que d'autres enquêtes sur le non-respect présumé de la réglementation DSA allaient bientôt être lancées.

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