Cette grève, à l’appel de deux syndicats a entraîné de nombreuses perturbations. Les manifestants dénoncent un projet de “budget de rigueur” du gouvernement de Giorgia Meloni.
Fermetures d’écoles, services de santé ralentis, transports en communs perturbés, annulations de vols...Ce vendredi, la grève générale en Italie a secoué le pays.
Dans plusieurs villes comme Rome, Naples, Milan ou encore Palerme, des milliers de personnes ont manifesté en faveur du pouvoir d’achat et contre le budget “de rigueur” du gouvernement pour 2025.
Les principaux syndicats du pays, la CGIL et l’UIL, ont appelé à un mouvement social pour dénoncer le projet de budget 2025 du gouvernement de Giorgia Meloni.
Ils s’opposent aux baisses de dépenses dans les services publics et la sécurité sociale, et réclament une revalorisation des salaires et des retraites.
Tout comme la France, l’Italie est sous pression de l’UE pour réduire sa dette publique excessive, 3 000 milliards pour Rome, 3 228,4 milliards d’euros pour Paris, d’après la dernière publication de l’INSEE du 27 septembre 2024 (soit 112 % du PIB).
Le gouvernement de Giorgia Meloni s’est engagé à ramener le déficit public à 2,8 % du PIB en 2026, ce qui est en dessous du plafond de 3 % fixé par le pacte de stabilité européen.