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Federica Mogherini libérée dans le cadre de l'enquête sur la corruption au sein du Collège d'Europe

Federica Mogherini, cheffe de la politique étrangère de l'Union européenne, en 2019
Federica Mogherini, cheffe de la politique étrangère de l'Union européenne, en 2019 Tous droits réservés  AP Photo
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Par Sandor Zsiros
Publié le
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Les trois suspects de l'enquête sur la corruption, dont Federica Mogherini, l'ancienne responsable de la politique étrangère de l'UE, et Stefano Sannino, haut fonctionnaire de la Commission, ont été informés des accusations portées contre eux.

Les autorités belges ont remis en liberté l'ancienne responsable de la politique étrangère de l'UE, Federica Mogherini, un fonctionnaire de la Commission européenne, Stefano Sannino, ainsi qu'un troisième suspect, après les avoir interrogés dans le cadre d'une enquête sur la corruption. Ils n'ont pas été inculpés pour l'instant.

Les trois suspects ont été placés en détention mardi après que le parquet européen (OEPP) a lancé une enquête sur des fraudes liées à une académie de formation pour jeunes diplomates financée par l'UE.

Federica Mogherini a été la principale responsable de la politique étrangère de l'UE au sein du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) pendant cinq ans, entre 2014 et 2019, dans le cadre de la Commission Juncker.

En 2020, elle est devenue la rectrice du Collège d'Europe, une institution basée à Bruges qui est bien connectée aux institutions de l'UE et sert de terrain de formation pour les futurs employés de l'UE.

Stefano Sannino est directeur de la direction générale de la Commission européenne pour le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et le Golfe (DG MENA). Il a également été secrétaire général du SEAE de 2021 à 2024.

En février, il a pris le poste de directeur de la direction générale de la Commission européenne pour le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et les États du Golfe.

Ce que nous savons à ce jour

La police a perquisitionné mardi les locaux du Collège d'Europe à Bruges et du Service européen pour l'action extérieure à Bruxelles.

L'OEPP a déclaré dans un communiqué de presse mercredi matin que les trois personnes concernées ont été formellement notifiées des accusations. Ils ont également noté que le troisième suspect est un membre du personnel du Collège d'Europe. Selon la presse italienne, le suspect est également un ressortissant italien.

"Les accusations concernent la fraude et la corruption en matière de marchés publics, le conflit d'intérêts et la violation du secret professionnel. Ils ont été libérés, car ils ne sont pas considérés comme présentant un risque de fuite", indique le communiqué de presse.

Le procureur rappelle que tous les individus sont présumés innocents jusqu'à ce que leur culpabilité soit prouvée par les tribunaux belges. Le Collège d'Europe a déclaré dans un communiqué qu'il coopérerait avec les autorités dans cette affaire.

"Le Collège s'engage à respecter les normes les plus strictes en matière d'intégrité, d'équité et de conformité, tant sur le plan académique qu'administratif. Le Collège prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la continuité de ses activités", a-t-il indiqué.

Selon l'OEPP, l'enquête vise à déterminer si le SEAE a enfreint ses règles d'appel d'offres en partageant des informations avec le Collège d'Europe avant l'attribution officielle d'un projet de formation.

L'OEPP soupçonne que les règles de concurrence ont été violées au cours de l'appel d'offres et que "des informations confidentielles relatives à l'appel d'offres en cours ont été partagées avec l'un des candidats participant à l'appel d'offres".

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