Un hollandais accusé d'avoir manipulés 400 enfants sur internet à des fins sexuelles

Un hollandais accusé d'avoir manipulés 400 enfants sur internet à des fins sexuelles
Par Euronews
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Un Néerlandais de 40 ans est soupçonné par le parquet d’Amsterdam d’avoir manipulé à des fins sexuelles et via internet près de 400 mineurs, a-t-on appris vendredi auprès du parquet. Il se présentait “comme une petite fille, des mineurs pour qu’ils effectuent des actes sexuels via la webcam”, a déclaré à l’AFP un porte-parole du parquet d’Amsterdam, Evert Boerstra.

L’homme n’a cependant eu aucun contact physique avec ses victimes, dont 56, pour la plupart âgées de 12 à 14 ans, ont été officiellement identifiées. Cinq ont pour l’instant porté plainte.

Selon les médias néerlandais, il s’agit aussi bien de filles que de garçons. “Les victimes identifiées habitent à travers tout le pays”, a souligné M. Boerstra, selon qui des demandes rogatoires ont été envoyées en Belgique, en Espagne et aux Etats-Unis “surtout pour recevoir des informations de la part des fournisseurs d’accès à internet”.

Le suspect, identifié comme Michel S., est en détention depuis environ six mois mais aucune publicité n’avait été donnée à l’affaire par le parquet. Lors d’une perquisition en avril, des images d’environ 400 enfants et jeunes adolescents avaient été retrouvées sur son ordinateur, a indiqué le parquet. Sous différents noms d’emprunts, Michel S. se serait rendu notamment sur plusieurs forums pour établir le contact avec ses victimes. Après avoir enregistré les images, il aurait également menacé de les placer sur internet.

Cette affaire est similaire à celle d’un autre Néerlandais de 48 ans, Frank R., qui avait été accusé en octobre d’avoir approché près de 300 jeunes filles pendant près de huit ans, via internet, avec des demandes à caractère sexuel. Plus de 26.000 vidéos et 144.000 images, ainsi que d’innombrables conversations de chats, avait été retrouvées sur son ordinateur. Dans ce cas néanmoins, ce “groomer” avait eu des contacts physiques avec certaines de ses victimes, ce qui n’est pas le cas de Michel S. On appelle “groomers” les prédateurs qui sévissent sur internet en apprivoisant par les “chats” les enfants afin de les abuser sexuellement par la suite.

Le parquet espère pouvoir boucler l’enquête dans “les mois qui viennent”.

AFP

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