Il a fait chaud, même très chaud cette semaine en Australie. Les joueurs et joueuses de tennis qui disputent actuellement l’Australian Open à Melbourne, pâtissent également de ces conditions. Les températures sont ainsi grimpées jusqu‘à 43°C lundi 13 janvier dans l’après-midi, laissant têtes de série et autres engagés, à la limite de l‘étourdissement et du malaise.
Opposé au Français Benoît Paire, le canadien Franck Dancevic s’est couché, victime d’un coup de fatigue dans le second set, lors du premier tour. Il a ensuite repris sa place pour finalement s’incliner. Un ramasseur de balle est lui aussi tombé durant la rencontre entre le Canadien Raonic et l’Espagnol Daniel Gimeno-Traver.
Par conséquent, beaucoup de joueurs et joueuses ont pointé du doigt l’organisation du tournoi, n’hésitant pas à comparer le terrain à un four où le plastique des baskets fondaient à vitesse grand V.
Voici quelques réactions via les réseaux sociaux :
Et comme par hasard aujourd'hui les matchs sont suspendus.. pourtant il ne fait pas plus chaud qu'il y a deux jours.. ???? #ausopen
— Kristina Mladenovic (@KikiMladenovic) 16 Janvier 2014
Arrêt des matchs à melbourne…pourtant il ne fait pas plus chaud qu'il y a 2 jours….. explication des organisateurs?
— julien benneteau (@julienbenneteau) 16 Janvier 2014
Les responsables du tournoi ont donc été sommés de s’expliquer. Car si certaines rencontres ont été repoussées, plusieurs autres matchs, non décalés, ont suscité des critiques. Le directeur du tournoi, Wayne McKewen, a fait savoir que la température élevée ne justifiait pas à elle seule le report des rencontres.
Pour juger de la tenue d’un match, la direction de l’Open d’Australie utilise le « Wet Bulb Global température », un outil sophistiqué qui met en relation la température, l’humidité et le vent. Dès lors, si cette combinaison de facteurs est jugée trop élevée, les organisateurs se donnent le droit de décaler les rencontres. De quoi à nouveau faire parler durant la deuxième semaine qui débute ce lundi.