Les manifestations contre le gouvernement se poursuivent au Mexique. La marche d’hier s’est terminée par des heurts entre la foule et la police.
Une trentaine de manifestants ont été arrêtés, mais la police se défend de toute répression. Dans la capitale, on brûle l’effigie du président Pena Nieto.
On lui reproche la disparition et le probable massacre des 43 étudiants de l’Etat de Guerrero.
Un peu plus tôt dans la journée, le défilé à leur mémoire avait rassemblé 30.000 personnes, selon les autorités. “Où sont-ils ?”, dit une banderole.
Aucune trace d’eux. Cette disparition a déclenché la plus grave crise depuis des décennies au Mexique : “Le gouvernement est pourri par la corruption, l’injustice, les affaires, l’alliance avec les narcotrafiquants, dit Andrea, une manifestante, et ils doivent partir.”
Selon des suspects, les jeunes auraient été enlevés, puis tués, leurs cadavres brûlés puis jetés dans une rivière. Aujourd’hui la foule scande “Il n’y a plus de peur, le Mexique s’est réveillé.”