Grèce: les derniers meetings de campagne, l'enjeu européen

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Par Euronews avec AGENCES
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En Grèce, les partis tenaient ce vendredi leurs derniers meetings de campagne avant les législatives de dimanche. Le Premier ministre sortant Antonis

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En Grèce, les partis tenaient ce vendredi leurs derniers meetings de campagne avant les législatives de dimanche.

Le Premier ministre sortant Antonis Samaras a rassemblé ses partisans à Athènes. Il a défendu son bilan autant qu’il a attaqué son rival Alexis Tsipras, le leader de la gauche radicale, en tête dans les sondages.
Pour combler son retard, le chef du parti conservateur Nouvelle démocratie s’est adressé aux indécis encore nombreux. “Chaque voix compte, a-t-il lancé. Cela peut servir à envisager l’avenir ou au contraire à nous faire aller dans le mur.”

Le Premier ministre sortant a mis en garde contre une victoire de Syriza, le parti de la gauche radicale, un parti qui -selon lui, “ne sait pas ce qu’est l’Europe”, et qui “va dresser l’Europe contre nous”.

Pour sa part, Alexis Tsipras tenait un ultime meeting à Héraklion, en Crète. “C’est une bataille pour mettre fin à l’austérité”, a-t-il affirmé. “C’est la raison pour laquelle les yeux de toute l’Europe sont rivés sur la Grèce et pour laquelle tous les peuples d’Europe attendent le 25 janvier”, a-t-il ajouté.

Il a également tenu à Athènes, une conférence de presse durant laquelle il a évoqué la question des relations avec les partenaires européens. “Nous respecterons les engagements découlant de la participation de notre pays aux institutions européennes, a-t-il dit. Mais nous ne respecterons pas forcément les engagements pris par les gouvernements précédents, estimant que cela ne doit pas nous contraindre”.

Lors de sa campagne, Alexis Tsipras a martelé qu’il menait une bataille non pas contre l’Europe, mais “pour tous les peuples d’Europe”.
Le leader du parti de gauche français, Jean-Luc Mélenchon, a d’ailleurs prédit un "effet domino", parlant même de “Printemps européen” des peuples.

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