Rentré précipitamment des Etats-Unis où il a écourté sa visite, le roi Abdallah II a rencontré les généraux de son armée après l’exécution d’un
Rentré précipitamment des Etats-Unis où il a écourté sa visite, le roi Abdallah II a rencontré les généraux de son armée après l’exécution d’un pilote jordanien capturé en décembre et brûlé vif par l’Organisation État Islamique qui a diffusé une vidéo de cet assassinat.
Le souverain hachémite a promis de venger “le sang de son pilote tombé en martyr” et que cet “abominable meurtre” renforcerait “la détermination de la communauté internationale à détruire l’EI”, un groupe qui sème la terreur en Syrie et en Irak. Voisine de ses deux pays, la Jordanie participe depuis septembre aux frappes de la coalition internationale.
Le chef des Frères Musulmans en Jordanie, Hammam Said a lui de nouveau condamné l’attitude de l’EI : “nous avons dit que nous condamnions cette approche qui n’est pas liée à la charia, que Dieu nous a ordonné de suivre”.
Mais la réaction la plus virulente est venue d’Egypte. La prestigieuse institution islamique d’Al-Azhar a appelé à “tuer, crucifier ou amputer les mains et les pieds des terroristes” de l’Organisation État Islamique.