Au Danemark, les services secrets et les proches du forcené évoquent sa possible radicalisation lors de son récent passage en prison.
Les Danois ont observé une minute de silence ce midi, en mémoire des victimes des attaques de samedi, comme ici au Parlement.
Les fusillades devant le centre culturel et la synagogue ont fait deux morts et plusieurs blessés.
Les proches du suspect, Omar el-Hussein, abattu par la police dimanche matin, avancent l’hypothèse d’une radicalisation à la faveur de son récent séjour en prison.
Une hypothèse plausible selon cet expert, Lars Erslev Anders :
“C’est plus le comportement d’un jeune homme désespéré avec des problèmes sociaux et en conflit avec le système qui émerge. (…) Il est probable qu’en prison des groupes se forment, groupes dans lesquels on se sent plus à l’aise, et ce sont ces groupes qui font passer ces messages de radicalisation.”
Les services de sécurité poursuivent le travail d’enquête.
Les deux personnes arrêtées dimanche soir ont été inculpées pour avoir aidé le forcené à se cacher et à faire disparaître une arme. Une troisième arrestation à eu lieu ce mardi, mais la police n’a pas donné plus de précision. Quant aux services de renseignement danois, ils vont devoir rendre des comptes pour de possibles carences dans la sécurité de l‘État.