Des prières, et de l’inquiétude, nous sommes non loin de Damas, dans une église où les fidèles prient pour leurs frères chrétiens kidnappés par Etat
Des prières, et de l’inquiétude, nous sommes non loin de Damas, dans une église où les fidèles prient pour leurs frères chrétiens kidnappés par Etat islamique il y a une semaine.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, les jihadistes auraient pourtant libéré 19 personnes sur les quelques 200 enlevées à Hasaka. Il y aurait 16 hommes et trois femmes, tous âgés de plus de 50 ans, relâchés contre une rançon.
Après les yazidis, c’est au tour des chrétiens d‘être la cible des jihadistes. Des milliers ont fui leurs foyers, en Syrie comme en Irak. Dans ce pays, nous retrouvons à Kirkouk Manhal, forcé de quitter Mossoul :
“Personne ne veut quitter le pays, mais la situation nous y oblige, dit-il. Il n’y a pas de stabilité. Nos enfants ont peur et nous aussi. On arrête pas de changer d’endroit. Si ça continue comme ça, personne ne va rester. Nous voulons la paix et que l’Irak soit comme avant. Quand la situation reviendra à la normale, tous les gens rentreront
chez eux.”
A travers le monde comme à Beyrouth il y a quelques jours des chrétiens appellent à stopper la persécution.
L‘église syrienne, l’une des plus ancienne du monde, pourrait disparaître.