Le dirigeant kurde Abdullah Öcalan appelle une fois de plus à la fin de la lutte armée. Le chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan
Le dirigeant kurde Abdullah Öcalan appelle une fois de plus à la fin de la lutte armée. Le chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) purge une peine de prison à vie. C’est donc depuis sa cellule qu’il a transmis son message, diffusé ce samedi à ses partisans à l’occasion du Nouvel an kurde, une fête appelée “Newroz”.
Ils étaient des dizaines de milliers à être rassemblés pour cette occasion, à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, une ville que les Kurdes du pays considèrent comme leur capitale.
Des pourparlers de paix entre les dirigeants Kurdes et le gouvernement turc ont été engagés en 2012. Peu après, le leader du PKK a annoncé un cessez-le-feu unilatéral de ses troupes. Mais les négociations sont actuellement au point mort.
Pourtant, il y a, chez de nombreux Kurdes, la volonté de tourner la page du conflit.
“Nous voulons la paix, assure un vieil habitant de Diyarbakir. En fait, il n’y a pas d’alternative. Tout le monde veut la paix. La violence n’est pas une solution. La guerre n’est bonne pour personne, ça ne fait les affaires de personne.”
Le conflit entre les Kurdes et le pouvoir turc a débuté en 1984. Il fait plus de 40 000 morts.