Crash de l'Airbus 320 : enquêteurs sur le site, boîte noire à Paris

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Des hélicoptères qui atterrissent et qui décollent depuis l’aérodrome de Seyne-les-Alpes. Les secours ont repris leurs activités ce mercredi matin après la pause de la nuit. A leur bord des hélicoptères, des gendarmes acheminés sur le lieu du crash de l’Airbus de Germanwings. Ces hommes vont sécuriser le site, afin que les enquêteurs puissent à leur tour accéder sur place et effectuer leur travail.

“Au total, on a encore plus de 600 hommes (gendarmes, sapeurs-pompiers, évidemment des équipes médicales) mobilisés sur place”, a expliqué ce mercredi matin, le porte-parole du ministère de l’Intérieur Pierre-Henry Brandet. Cet important dispositif est censé “‘sanctuariser’ la zone pour éviter qu’elle ne soit polluée et dégradée, et sécuriser le site pour que les enquêteurs puissent travailler en toute sécurité, puisque la zone est vraiment très pentue”.

L’avion de la compagnie Germanwings avait décollé de Barcelone en Espagne à destination de Dusseldorf en Allemagne. A son bord, 144 passagers et 6 membres d‘équipage.

Pourquoi l’appareil s’est-il écrasé dans ce massif des Alpes de Haute Provence, moins d’une heure après son décollage ? Question pour le moment sans réponse. A ce stade, les enquêteurs n’excluent aucune piste.

En tout cas, une des 2 boîtes noires a été récupérée. C’est celle qui contient les conversations dans le cockpit (appelée “Cockpit voice recorder”, CVR). D’après les autorités françaises, cette boîte noire est endommagée. Elle a été transférée ce mercredi à Paris, au siège du BEA, le Bureau d’enquêtes et d’analyses.

“Après les recherches qui ont repris tôt ce matin, l’enjeu d’aujourd’hui (mercredi) est d’accueillir les familles des victimes, précise l’envoyée spéciale d’euronews à Seyne-les-Alpes, Laurence Alexandrowicz. Ces familles sont attendues dans la journée. Attendus également, les chefs d’Etat et de gouvernement : François Hollande, Angela Merkel et Mariano Rajoy.”