Plus d’un millier de migrants clandestins ont débarqué vendredi sur les côtes de Thaïlande et d’Indonésie. Trois bateaux surchargés sont arrivés rien
Plus d’un millier de migrants clandestins ont débarqué vendredi sur les côtes de Thaïlande et d’Indonésie. Trois bateaux surchargés sont arrivés rien que dans la province d’Aceh en Indonésie.
Ayant passé plusieurs semaines en mer, les migrants sont faméliques et déshydratés. Ils viennent pour la plupart du Bangladesh, ou de Birmanie : “Mon président est boudhiste, il n’aime pas les musulmans, il a dit qu’il nous mettrait en prison, pour vingt, trente ou quarante ans” affirme ce musulman d’ethnie Rohingya, une minorité persécutée par le régime birman
Fuyant la misère au Bangladesh ou les persécutions en Birmanie, les migrants prennent la mer vers le Sud pour gagner la Thaïlande, la Malaisie ou l’Indonésie. Or, ces trois pays refusent de les accueillir, et repoussent les embarcations qui s’approchent de leurs côtes.
Le Premier ministre thaïlandais a rappelé sa position vendredi : “Peut-on les envoyer vers un pays tiers ? De nos jours, qui va les accepter ? Personne. D’un point de vue humanitaire, oui, mais si vous considérez le fardeau que supporte la Thaïlande, alors c’est une autre histoire” a-t-il déclaré.
L’afflux de migrants a pris de l’ampleur ces derniers jours et la communauté internationale tente de faire pression sur ces pays, sans succès.
Ici, dans le Sud de la Thaïlande, les militaires, aidés par les villageois, s’attellent à démanteler un camp de réfugiés, pour mettre fin au trafic des passeurs.