Mesurer son espérance de vie grâce à un simple questionnaire ?

Mesurer son espérance de vie grâce à un simple questionnaire ?
Par Euronews
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Vous pensez peut-être qu’un examen approfondi chez votre généraliste est parmi les meilleurs moyens de savoir si vous allez mourir au cours des cinq prochaines années. Ce n’est pas le cas, à en croire les chercheurs suédois du Karolinska Institute, cités dans la prestigieuse revue médicale « The Lancet ».

Selon ces experts, nul besoin d’examen médical ni de tests en laboratoire pour prédire les risques de décès dans les cinq ans à venir. Il suffit d’utiliser « Ubble », un outil fondé sur un questionnaire et disponible sur internet. Sur la base des réponses à des questions simples portant sur, entre autres, l‘âge, la corpulence, la vitesse à laquelle nous marchons ou la voiture que nous possédons, le calculateur définit si un profil est potentiellement à risque.

A l’origine d‘« Ubble », les résultats des recherches du Dr Andrea Ganna et de son collègue le professeur Erik Ingelsson. Ces dernières sont issues du suivi de quelques 500 000 Britanniques âgés de 40 à 70 ans. De 2007 à 2010, les deux chercheurs ont analysé les données médicales de ces volontaires. Ils ont ainsi mis au point une formule mathématique et un outil statistique permettant de modéliser les risques de décès. Leurs travaux visaient à donner des outils aux médecins de famille, en identifiant leurs patients concernés et à améliorer la prévention. Le seul facteur non pris en compte fut… le hasard, ce qui semble être la faiblesse de l’outil.

Le Dr Ganna a déclaré que le questionnaire était simplement un indicateur et que les utilisateurs ne doivent pas prendre son résultat pour acquis. “Le fait que le score [obtenu après avoir rempli le questionnaire] peut être mesuré en ligne, sans avoir besoin de tests de laboratoire ou d’examen médical, est un progrès passionnant. Nous espérons que notre calculateur permettra aux médecins d’identifier rapidement et facilement les patients potentiellement à risque, bien que d’autres recherches soient nécessaires pour déterminer si elle peut être utilisée de cette manière dans un cadre clinique. “

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