Dette : marches à Paris et Berlin en soutien à la Grèce

Dette : marches à Paris et Berlin en soutien à la Grèce
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

A deux jours d'un sommet crucial sur la dette, des manifestations étaient organisées contre l'austérité et en solidarité avec la Grèce. Par ailleurs, le ministre grec des Finances a mis la press

PUBLICITÉ

Des milliers de personnes ont défilé ce samedi dans les rues de Paris et de Berlin contre l’austérité. Une mobilisation en solidarité avec la Grèce à deux jours d’un rendez-vous crucial : un sommet à Bruxelles censé arracher un accord entre Athènes et ses créanciers, pour éviter le défaut de paiement.

L’issue de ce sommet est incertaine. Les bailleurs de fonds semblent attendre du gouvernement grec des efforts supplémentaires.
Or, les dirigeants grecs estiment avoir fait suffisamment de concessions et engagé suffisamment de réformes.
C’est en substance, le message répété ce samedi par le ministre grec des Finances. Dans une interview au journal allemand Franfurter Allgemeine Zeitung, Yanis Varoufakis affirme que la balle est dans le camp de la chancelière Angela Merkel, en première ligne dans ce dossier.

A la clé, il y a le déblocage ou non d’une nouvelle tranche d’aide destinée à soulager le budget d’Athènes et éviter le défaut de paiement.

“J’espère qu’un accord sera trouvé, dit une habitante d’Athènes. Mais j’espère aussi que les Européens arrêteront de nous stigmatiser. Nous sommes un peuple honnête. On traverse une période très difficile, et je ne comprends pas pourquoi on nous traite comme ça.”

L‘échéance, c’est le 30 juin, date à laquelle, la Grèce est censée avoir rembourser 1,6 milliard d’euros au FMI. Or, cet argent fait défaut dans les caisses d’Athènes. D’où l’importance d’un accord avec les bailleurs de fonds.

- avec agences

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Dette grecque : l'urgence d'un accord avant lundi

Les banques grecques vont-elles tenir le coup?

Géorgie : 20 000 personnes contre la "loi russe"